EN DIRECT - Résultats des élections législatives : le RN en tête devant la gauche et le camp présidentiel

Figure historique du mouvement créé par Jean-Luc Mélenchon, Danielle Simonnet a déclaré sur le réseau social X être arrivée "largement en tête" dans la 15e circonscription de Paris, "avec 42% des voix sur les dépouillements" effectués peu avant 22h30, et ainsi "assurée d'être au second tour et de l'emporter".  Selon des résultats incomplets du ministère de l'Intérieur calculés sur la base de 91,38% d'inscrits, la députée Insoumise sortante, en rupture avec la direction de LFI, récolte 41,92% des voix, nettement devant la syndicaliste Céline Verzeletti (22.70%), investie par le Nouveau Front populaire.

Raquel Garrido, députée sortante insoumise, n'a récolté que 23,65% des suffrages dans la  5e circonscription de Seine-Saint-Denis, devancée par Aly Diouara, candidat officiel du Nouveau Front populaire à 33,11% et Aude Lagarde (UDI) à 24,56%, selon les résultats du ministère de l'Intérieur.

En rupture de ban avec la direction de LFI, Raquel Garrido n'a pas été investie sous la bannière Nouveau Front populaire. Élue en 2022 à l'Assemblée, elle avait mis fin au règne de vingt ans des centristes de l'UDI dans cette circonscription.

Dans la 5e circonscription de Paris, détenue par l'écologiste Julien Bayou lors de la précédente législature, c'est Pouria Amirshahi qui remporte la victoire dès le premier tour, avec 54,27% des voix. Pouria Amirshahi avait déjà siégé à l'Assemblée entre 2012 et 2017, dans le groupe socialiste à l'époque.  

Face au résultat du Rassemblement national, arrivé en tête au premier tour des législatives anticipées, ses deux principaux adversaires, le Nouveau Front populaire et le camp présidentiel, appellent à faire barrage. Avant le second tour qui aura lieu dimanche prochain, qui dit quoi à ses électeurs ?

Dans la deuxième circonscription d’Eure-et-Loir, Olivier Marleix, le député sortant et président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale, est en situation délicate. Il arrive en seconde position avec 25,93% des suffrages exprimés face au candidat du Rassemblement national Olivier Dubois 38,32%. Nadia Faveris du Nouveau Front populaire le talonne et se qualifie pour une possible triangulaire.

L'ex-ministre Clément Beaune est éliminé dès le premier tour des élections législatives à Paris, selon des résultats définitifs. Cette figure de l'aile gauche de la macronie, non reconduit au gouvernement après avoir manifesté en interne son opposition à la très décriée loi immigration, est arrivé en deuxième position (32.78 %), nettement derrière le socialiste Emmanuel Grégoire (50,87%), investi par le Nouveau Front populaire. 

Élu député dans la 5e circonscription de la Marne lors des élections législatives de 1993, puis réélu par la suite six fois d'affilée, Charles de Courson détenait le record de longévité à l'Assemblée nationale parmi les élus toujours en fonction lors de la précédente législature. Le député sortant Liot est en ballotage défavorable à l’issue du premier tour, avec 42,67%, en étant devancé par le candidat RN, Thierry Besson (46.99%). 

La députée écologiste sortante Sandrine Rousseau a été réélue dimanche dès le premier tour des élections législatives dans la 9e circonscription de Paris, selon des résultats partiels du ministère de l'Intérieur. Selon les résultats calculés sur la base de 97,58% des bulletins dépouillés, Sandrine Rousseau a récolté 52% des voix, contre 23,30% pour la candidate d'Ensemble, Pegah Malek-Ahmadi. Sandrine Rousseau améliore son score par rapport à 2022, où elle avait obtenu près de 43% des voix au premier tour. Elle avait été élue au second tour face à un adversaire macroniste.

Au moins 37 candidats RN ont de leur côté été élus députés dès le premier tour dimanche, dont Marine Le Pen, Sébastien Chenu ou Julien Odoul, selon un décompte portant sur 80% des 577 circonscriptions, celles dont les urnes ont été intégralement dépouillées. Il s'agit d'une première pour le parti lepéniste qui comptait 88 députés lors de la précédente législature.

"Une bonne vingtaine de circonscriptions" ont été remportées dès le premier tour dimanche par des candidats du Nouveau Front populaire, a affirmé le coordinateur national de La France Insoumise (LFI), Manuel Bompard depuis la place de la République, à Paris.

"Aujourd'hui, nous avons déjà gagné dans une bonne vingtaine de circonscriptions des députés du Nouveau Front populaire et l'enjeu maintenant, c'est que dimanche prochain, on gagne dans plusieurs centaines de circonscriptions des députés du Nouveau Front populaire", a déclaré devant 5500 personnes Manuel Bompard, lui-même réélu dès le premier tour dans les Bouches-du-Rhône. 

Sur LCI, Clémentine Autain annonce sa réélection dès le premier tour dans la 11e circonscription de Seine-Saint-Denis, avec plus de 62% des voix. La députée, investie par LFI mais en froid avec la direction du parti,  martèle qu'il "ne faut pas donner la moindre chance à des députés d'extrême droite d'être élus donc, si nous sommes troisième, il faut se retirer."

À Paris, 5500 personnes sont présentes ce soir place de la République, selon la préfecture de police de Paris. Un rassemblement du Nouveau Front populaire est organisé sur cette place.

Secrétaire d'Etat à la Ville et députée sortante, Sabrina Agresti-Roubache annonce se désister ce soir, après être arrivée troisième dans la première circonscription de Marseille, appelant clairement à voter contre le RN. "Ce soir le choix a été clair, 45% pour le Rassemblement National, 27% pour le Nouveau Front Populaire, évidemment je me retire et dans ces conditions, je le dis de façon très claire, dans ma circonscription ‘pas une voix pour le Rassemblement national’", déclare-t-elle à des journalistes réunis à son QG de campagne.

L'ex-ministre d'Emmanuel Macron et candidat du Nouveau Front populaire (NFP) Aurélien Rousseau est arrivé en tête du premier tour des élections législatives dans les Yvelines, selon des résultats partiels du ministère de l'Intérieur. 

Dans la 7e circonscription de ce département, il est crédité de 35,42% des suffrages exprimés, devant sa concurrente de la majorité présidentielle Nadia Hai (28,73%), sur un peu plus de 88% des bulletins dépouillés. Se profile pour le second tour une possible triangulaire avec la conseillère régionale LR Babette de Rozières, favorable à une alliance entre son parti et le Rassemblement national, qui a obtenu 25,97% des voix.

Jean-Luc Mélenchon a lui aussi pris la parole place de la République, à Paris, ce dimanche soir. "On est en train de faire quelque chose de pas banal. Dans le monde entier des gens regardent, se tiennent au courant, essayent de comprendre, ils savent que nous sommes des centaines des centaines et des centaines de personnes dans tout le pays à nous rassembler", a déclaré le chef de file des Insoumis. 

"Le monde entier aime la France révolutionnaire qui proclame 'liberté, égalité, fraternité'", a-t-il affirmé.

Jérôme Guedj (PS) annonce sur LCI être arrivé en tête dans la 6e circonscription de l'Essonne, réalisant entre 34,5% et 35% des suffrages. Le député socialiste sortant, qui a préféré ne pas se présenter sous l'étiquette du Nouveau Front populaire, affrontera "probablement" une candidate du RN au second tour.

"Je serai le candidat de cette gauche républicaine, écologique, sociale, européenne, qui sera là pour empêcher la victoire du Rassemblement national dans cette circonscription (...) et tout faire pour éviter, partout où c'est possible, la victoire du RN ", a-t-il poursuivi.

Le Premier ministre Gabriel Attal est arrivé en tête du premier tour des élections législatives anticipées ce dimanche dans les Hauts-de-Seine, selon les résultats partiels du ministère de l'Intérieur. Gabriel Attal a récolté 43,93% des suffrages dans la 10e circonscription du département, devançant de près de huit points la candidate du Nouveau Front populaire, Cécile Soubelet, qui a en obtenu 35,64%, selon ces résultats fondés sur 92,3% des bulletins dépouillés.

Sur la place de la République, le coordinateur national de La France insoumise Manuel Bompard dit être dans "une humeur de combat" et "une humeur de bataille dans laquelle (...) on va aller chercher les électeurs pour que la semaine prochaine on inflige une défaite au RN". "Si on se donne les moyens, dans quelques jours on peut avoir au pouvoir un gouvernement du Nouveau Front populaire", indique Manuel Bompard. 

"Le RN est aux portes du pouvoir et nous allons la fermer",  affirme pour sa part le Premier secrétaire du PS Olivier Faure, lui aussi depuis cette place de Paris. Il fustige par ailleurs le message "confus" du camp présidentiel en vue du second tour face au RN.

Selon la préfecture du Rhône, une centaine de manifestants sont présents à Lyon ce soir, par petits groupes. "Un groupe hostile composé d'individus cagoulés et masqués a été interrompu par les force de l'ordre dans sa tentative de s'introduire à la mairie du 1er arrondissement de Lyon", indique la préfecture au service police-justice de TF1-LCI. Il n'y a pas d'interpellation à cette heure.

Selon la préfecture, le rassemblement  contre l'extrême droite est rapidement parti en cortège sauvage avec quelques tensions. Au moins 800 personnes ont participé à une manifestation non déclarée en presqu'île de Lyon. Les forces de l'ordre (CRS) ont été la cible de jets de projectiles par certains individus. Des moyens lacrymogènes ont été employés.

Un bureau exécutif du Rassemblement national est prévu lundi à 11h30, selon les informations de notre service politique. Marine Le Pen et Jordan Bardella seront présents. 

Les ténors du Nouveau Front populaire, comme Jean-Luc Mélenchon, sont réunis ce soir place de la République, à Paris. "La page du macronisme est tournée. Il n'y a aucune possibilité d'une majorité autour d'un candidat macroniste à Matignon", déclare Marine Tondelier. "Matignon, Emmanuel Macron, c'est fini", estime la secrétaire nationale des Ecologistes après les résultats du premier tour. "La victoire du Nouveau Front populaire est possible", veut croire l'écologiste.

Interrogé par LCI, Eric Ciotti indique qu'une "quarantaine de candidats" issus de l'alliance entre LR et le RN "sont en très bonne position"., sur les 62 présentés. "Ils sont en tête au premier tour et peuvent gagner au second tour dans ce grand rassemblement que j’appelle de mes voeux pour battre l’extrême gauche", déclare le président très contesté des Républicains, qui s'est allié avec le Rassemblement National. 

"J'ai entendu une forme de 'ni ni' entre 'l'extrême gauche' (NDLR : le Nouveau Front populaire, une coalition allant du PS à LFI) et le bloc de la 'coalition des droites' (NDLR : le RN et ses alliés), ce n'est pas supportable", dit-il, visant les responsables de la majorité présidentielle. "Pas un voix ne doit manquer pour faire battre l'extrême gauche", ajoute-t-il.

Gabriel Attal suspend la mise en oeuvre de la réforme controversée de l'assurance chômage, qui devait faire l'objet d'un décret à paraître le 1er juillet, annonce à l'AFP son entourage ce soir à l'issue du premier tour des élections législatives.

Le Premier ministre "a décidé ce soir de suspendre la mise en œuvre de la réforme de l’assurance chômage, dont la parution du décret" prévue lundi, précise cette source. "Cette réforme pourra ainsi faire l'objet d'aménagements, de discussions entre forces républicaines. Il s'agit du premier acte de Gabriel Attal dans l'esprit des futures majorités de projets et d’idées qu’il a évoquées ce soir" dans son allocution depuis l'hôtel Matignon, ajoute son entourage.

Pour Laure Lavalette, députée sortante du Var et porte-parole du RN, son parti "représente la république face au chaos et la sécurité face à l'insécurité". "Les Français auront dimanche prochain le choix entre la France et le Hamas, entre le chaos et la république", estime-t-elle sur LCI, visant La France insoumise. Selon Laure Lavalette, "cette dissolution a une grande vertu : la clarté". "La Macronie appelle à voter pour la Nupes (NDLR : le Nouveau Front populaire) et la Nupes appelle à voter pour la Macronie", explique-t-elle. 

Pour Gilles Le gendre, ancien président du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale et candidat aux élections législatives à Paris, "nous devons tout faire pour empêcher l'élection des députés du RN quand nous sommes en mesure de le faire et ce sans condition", dit-il sur LCI.

Le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères Stéphane Séjourné annonce ce dimanche soir sur le réseau social X être arrivé en tête au premier tour des élections législatives anticipées dans les Hauts-de-Seine avec 46,07% des voix. "Encore une semaine pour vous convaincre que nous devons nous unir, ensemble, pour faire gagner la République", commente le candidat du camp présidentiel dans la 9e circonscription du département, après avoir remercié les électeurs qui ont voté pour lui.

Alexis Corbière, député sortant LFI, annonce ce soir sur LCI qu'il est au second tour des élections législatives et appelle les électeurs au-delà de sa circonscription francilienne à voter pour empêcher le RN d'obtenir "une majorité" le 7 juillet.

"Je suis au second tour", déclare celui qui n'a pas obtenu l'investiture de La France insoumise et qui devrait affronter au second tour la candidate investie par LFI Sabrina Ali Benali. "Mon sort dans une circonscription très particulière est assez secondaire par rapport à ce qui se passe en France. J'invite l'ensemble de nos concitoyens à voter dimanche prochain pour éviter que le Rassemblement national ait une majorité", ajoute-t-il.

Sur LCI, la ministre de l'Education nationale Nicole Belloubet appelle à son tour à faire barrage au RN au second tour des législatives. "J'ai toujours été dans ma vie politique totalement opposée au RN. Je considère que ce n'est pas un parti qui incarne la démocratie ni même la République telle que nous l'entendons, donc je considère qu'il faut tout faire pour battre le RN," affirme-t-elle. Elle précise cependant qu'il "peut y avoir quelques circonstances particulières, si un candidat (NDLR : du Nouveau Front populaire) qualifié pour le second tour pose question" en ayant pris "une position antirépublicaine ou antidémocratique".

Depuis l'Hôtel de Matignon, le Premier ministre Gabriel Attal indique que "la leçon" du premier tour des législatives, "c'est que l'extrême droite est aux portes du second tour". "Notre objectif est clair : empêcher le RN d'avoir une majorité absolue au second tour et donc de gouverner avec le projet funeste qui est le sien", déclare-t-il. Le chef du gouvernement lance un appel à ses électeurs : "Pas une voix ne doit aller au Rassemblement national". "Il est de notre devoir moral de toute faire pour empêcher le pire d'advenir", dit-il appelant donc les candidats de la majorité présidentielle arrivés en troisième position ce dimanche à se désister au second tour, comme l'appelle le Nouveau Front populaire.

Le député sortant de la première circonscription du Lot, Aurélien Pradié, ancien numéro 2 des Républicains (LR) désormais sans étiquette, se trouve ce soir en ballotage très favorable, avec 42,25% des voix au premier tour des élections législatives anticipées. Très populaire dans sa circonscription, il devance Elsa Bougeard du Nouveau Front populaire (24,33%) et Slavka Mihaylova du Rassemblement national (23,06%), toutes deux également qualifiées pour le second tour, dimanche 7 juillet. Son score est en léger recul par rapport aux législatives de 2022, lorsqu'il avait obtenu 45,46% des suffrages au premier tour, avant de s'imposer contre Elsa Bougeard au second.

Le député sortant a annoncé mercredi quitter Les Républicains, un parti "mort" n'étant "plus capable de parler aux Français", et qu'il faisait campagne sous la bannière du micro-parti créé pour sa campagne des élections régionales de 2021, baptisé "Du courage".

Sur LCI, le député européen Renew Bernard Guetta nuance la défaite de Renaissance et de ses alliés après le premier tour des élections législatives. "Nous obtenons 21 %, c'est 6 points de plus qu’aux dernières élections européennes", constate-t-il. Le score de la majorité présidentielle est "très décevant mais ce n'est pas la catastrophe absolue", dit-il.

Dans le Nord, Gérald Darmanin (Ensemble) arrive en tête avec 41% des voix et sera opposé au RN Bastien Verbrugghe (36,9%).

Dans l'Eure-et-Loir, le ministre du Logement Guillaume Kasbarian est deuxième (32,7%), derrière la RN Emma Minot (36,7%), et devant Jean-François Bridet (NFP, 21,6%).

Dans le Pas-de-Calais, la ministre Agnès Pannier-Runacher arrive deuxième (21,5%), derrière le RN Alban Heusèle (37,3%) et devant Alexandre Cousin (NFP, 20,1%).

Dans le Loir-et-Cher, le ministre Marc Fesneau arrive deuxième (34,6%) derrière la RN Marine Bardet (35,2%).

Jordan Bardella "constituera un gouvernement pluriel, avec des gens de la société civile et du RN", affirme sur TF1 Louis Aliot, maire (RN) de Perpignan. "Il y aura une cohabitation, il y a des institutions. Je ne vois pas pourquoi tout cela ne fonctionnerait pas. Au-dessus, il y a l'intérêt supérieur du pays."

Dans l'Oise, Philippe Ballard (RN) est réélu avec 53,2% des suffrages. C'est également le cas d'Edwige Diaz, en Gironde (54,3%). En Moselle, Laurent Jacobelli (RN) est en tête (39,8%) devant Céline Leger (NFP, 28%).

Dans la Sarthe, Marie-Caroline Le Pen (RN), la sœur de Marine Le Pen, est en tête avec 39,3% des voix, devant la candidate du NFP (25,9%) et celle d'Ensemble (25,8%).

Sur TF1, Louis Aliot (RN) "pense" que son parti pourra "obtenir la majorité absolue" lors du second tour des législatives, le 7 juillet.

Dans sa circonscription du Nord, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin annonce arriver en tête avec 36% des suffrages. "Il faut rester extrêmement mobilisés, rien n'est fait", affirme-t-il. Le RN a obtenu un "score élevé", poursuit-il.

Dans le Doubs, la secrétaire générale de LR Annie Genevard arrive en tête (35,2%) devant Florianne Jeandenand (RN, 33,7%).

Dans l'Eure-et-Loir, Olivier Marleix (LR, 26%) arrive en deuxième position, derrière Olivier Dubois (RN, 37,9%) et devant Nadia Faveris (NFP, 25,9%).

Dans le Lot-et-Garonne, Jérôme Cahuzac (DVG) est battu dès le premier tour (14,6%). S'affronteront la candidate RN (41,1%) et le candidat DVD (24,1%).

"Il fallait convaincre que l'heure était grave", déclare François Hollande (NFP), arrivé en tête (37,6%) de la 1ʳᵉ circonscription de Corrèze devant le RN (30,9%) et LR (28,6%). "L'extrême droite, encore plus qu'hier, est aux portes du pouvoir. Là est l'enjeu majeur. Nous avons à la fois porté un espoir, mais nous avons aussi le devoir impérieux de faire en sorte que l'extrême droite n'obtienne pas la majorité à l'Assemblée nationale. J'appelle, au-delà de la gauche, tous les républicains à faire en sorte que nous puissions avoir une Assemblée où les conquêtes sociales puissent être préservées."

Pour le second tour, "tout sauf le Rassemblement national et tout sauf le Front populaire", déclare sur TF1 Florence Portelli (LR).

Dans un communiqué, le parti présidentiel Renaissance indique que "dans les circonscriptions où nos candidats sont arrivés en 3ᵉ position, nous nous désisterons au profit des candidats en mesure de battre le Rassemblement national et avec qui nous partageons l’essentiel : les valeurs de la République".

Voici les estimations de l'Ifop pour TF1-LCI mises à jour à 21h :

- Rassemblement national et alliés : 34% (240 à 270 sièges)

- Nouveau Front populaire : 29,1% (180 à 200)

- Renaissance et alliés : 22% (60 à 90)

- Les Républicains et divers droite : 9,5% (30 à 50)

- Divers : 3,4% (13 à 21)

- Extrême gauche : 1,2%

- Reconquête : 0,7%

La participation est estimée à 66%.

Éric Ciotti, président des Républicains qui a fait alliance avec le RN, affirme que "les Français ont clairement exprimé leur volonté de changement et d'alternance". "Nous pouvons redresser notre pays et lui redonner un avenir digne", déclare-t-il. "L'union inédite et historique bâtie avec Jordan Bardella a mis fin à trop d'années d'immobilisme qui reléguait la droite en spectateur impuissant. Ce soir, la victoire est en vue pour porter Jordan Bardella à Matignon."

Il appelle "toutes les femmes et hommes de droite à nous rejoindre", face à une "menace trop grave". "Face à nous, se dresse une extrême gauche qui veut vider les prisons et mettre en péril nos compatriotes", affirme-t-il.

"Il est minuit moins une. Nous avons une semaine pour empêcher l'extrême droite d'arriver au pouvoir dans ce pays", déclare sur TF1 Clémentine Autain, députée sortante La France insoumise. "Qui va gouverner ? Ceux qui sont dans le déni total du défi climatique, qui portent un projet de haine de l'autre ? Il n'y a que deux solutions : soit ils ont la majorité, soit nous avons la majorité."

Selon des résultats partiels, Olivier Faure (NFP) est réélu dès le premier tour dans sa circonscription de Seine-et-Marne. André Chassaigne (NFP) est en tête face au RN dans sa circonscription.

"Nous nous désistons quand nous arrivons en troisième position", martèle sur TF1 Sandrine Rousseau (Les Écologistes). "Nous ferons tout ce qui est possible pour battre chaque candidat RN au second tour. Les électeurs de gauche et écologistes ont toujours fait barrage, quand il s'agissait de faire barrage. J'appelle tous les électeurs à comprendre le moment."

"La première mesure de principe : pas une voix au Rassemblement national", déclare sur TF1 l'ancienne présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet. "C'est le combat de ma vie, c'est un parti d'extrême droite, qui ne partage pas les principes de l'État de droit. À chaque fois, j'appelle à voter pour le candidat républicain, il y en a dans l'alliance de la gauche, mais pas tous."

Selon des résultats partiels, dans la 1ʳᵉ circonscription de l'Aude, Philippe Poutou (NFP) est battu par Christophe Barthès (RN, 50,1%), élu dès le premier tour.

Du côté de la majorité, Eric Woerth et Marc Fesneau arrivent deuxièmes dans leur circonscription derrière le RN.

"La majorité sortante ne sera pas reconduite", admet le président d'Horizons, Edouard Philippe. "La décision de dissoudre l'Assemblée nationale a mis un terme au paysage politique qui avait résulté de la présidentielle 2017. Tout laisse à penser que la polarisation du débat public pourrait conduire à une opposition frontale entre les extrêmes."

"Pour le second tour, j'appelle à voter pour les candidats Horizons, MoDem ou Renaissance", poursuit l'ancien Premier ministre. "À défaut, j'appelle à voter pour ceux qui, de la gauche sociale-démocrate, à la droite conservatrice, ont en commun l'attachement à la liberté, au respect de l'État de droit, à la conviction que l'UE est une partie de la solution, au respect de la planète. Aucune voix ne doit se porter sur les candidats du RN ou de LFI. Du côté de la droite et du centre, tout est à reconstruire. J'y suis prêt."

Fabien Roussel (PCF) annonce être éliminé dès le 1ᵉʳ tour par le candidat RN dans sa circonscription.

Parmi les ministres candidats, Frédéric Valletoux, Marina Ferrari, Franck Riester ou Agnès Pannier-Runacher sont tous arrivés en deuxième position, selon des premiers résultats. Fadila Khattabi arrive, elle, en troisième position en Côte-d'Or.

Selon des résultats partiels, Laurent Wauquiez (LR) est en tête dans la 1ʳᵉ circonscription de Haute-Loire, avec 36,8% des voix, devant Alexandre Heuzey (RN, 35,5%) et Celline Bacon (NFP, 17,6%).

"J'ai un problème avec LFI, pas avec François Ruffin", déclare sur TF1 le patron du MoDem François Bayrou. "Oui", il appelle au désistement en faveur de François Ruffin pour battre le RN. "Je suis prêt à le soutenir."

L'ancien Premier ministre Édouard Philippe appelle les candidats Horizons arrivés troisièmes à se retirer pour éviter l'élection de députés RN ou LFI.

"Dans mon coin, on a fait reculer le RN de cinq points, on a fait grimper la gauche de dix points. On est quatre points derrière, on va rattraper ces quatre points dans la semaine qui vient", annonce sur TF1 François Ruffin (NFP), arrivé à 36%, contre 40% pour le RN. "Un bon nombre d'électeurs de centre gauche modérée vont se dire qu'il vaut mieux un humaniste plutôt que le visage de la division et de la haine que présente le Rassemblement national."

"Ce soir, la macronie appelle à voter pour la Nupes, et la Nupes voter pour la macronie. Cela va évidemment mobiliser les électeurs qui ne veulent ni de l'un ni de l'autre", affirme Laure Lavalette, porte-parole du RN, sur TF1. "Cette clarification est très nette. Les électeurs (LR) vont venir jusqu'à nous, et la gauche sincère aussi. Des patriotes, il y en a sur tout l'échiquier politique."

"Dimanche prochain, si les électeurs nous accordent une majorité absolue, j'entends être le Premier ministre de tous les Français, le Premier ministre du quotidien, celui qui placera dans ses priorités la défense du pouvoir d'achat, le rétablissement de l'ordre et de la sécurité et la reprise en mains de notre politique migratoire", déclare le président du RN Jordan Bardella. "J'entends être un Premier ministre de cohabitation, respectueux de la fonction du président de la République, mais intransigeant."

"Les Français ont été au rendez-vous de leurs responsabilités. Trois semaines après les européennes, ils ont rendu un verdict sans appel : en portant les candidats du RN et de ses alliés en tête, les Français ont fait naître un espoir sans précédent dans tout le pays", déclare Jordan Bardella, président du RN. "Je les appelle à rester mobilisés pour dimanche prochain. C'est l'un des votes les plus déterminants de l'histoire de la Vᵉ République. Le choix est clair : l'alliance du pire, celle du Nouveau Front populaire, ou l'union nationale que j'ai l'honneur de conduire. C'est l'unique rempart républicain et patriote qui peut faire gagner la France."

Plusieurs figures du RN sont réélues dès le premier tour. C'est notamment le cas de Marine Le Pen, de Sébastien Chenu et de Philippe Ballard.

Sur TF1, le patron du PS Olivier Faure donne sa consigne de vote pour le second tour des législatives.

"Nous croyons à la conscience des Français. Aucun candidat n'est propriétaire des voix des Français qui lui ont fait confiance", déclare sur TF1 François-Xavier Bellamy, eurodéputé LR, justifiant le choix de son parti de ne pas donner de consigne de vote. "Que vous reste-t-il de républicain ?", lui rétorque Olivier Faure (PS). "Dès le premier tour, vous vous êtes alliés avec l'extrême gauche", lui répond François-Xavier Bellamy. "Le danger qui guette notre pays aujourd'hui, c'est l'extrême gauche."

Marine Le Pen réclame une "majorité absolue" aux Français.

"Nous faisons face à l'Histoire", déclare sur TF1 Raphaël Glucksmann, eurodéputé Place publique. "Il n'y aura aucune tergiversation : l'unique enjeu de la semaine est d'empêcher une majorité absolue d'extrême droite. Partout où les candidats qui nous représentent sont arrivés troisièmes, il y aura désistement et nous appellerons à voter pour celui qui peut le battre, quel qu'il soit."

Dans un communiqué, LR annonce ne pas donner pas de consigne de vote pour le second tour.

Selon des résultats partiels, Élisabeth Borne arrive en deuxième position de la 6ᵉ circonscription du Calvados (28,4%), derrière le RN Nicolas Calbrix (35,9%), et devant Noé Gauchard (NFP, 24,2%).

"Pour le second tour, le Nouveau Front populaire est présent en duel dans la plupart des cas, le plus souvent face au RN. Dans un certain nombre de cas, des triangulaires sont possibles. Conformément à nos principes, nulle part, nous ne permettrons au RN de l'emporter", déclare Jean-Luc Mélenchon, chef de file de La France insoumise. "C'est pourquoi, dans l'hypothèse où il serait arrivé en tête, et nous en troisième position, nous retirerons notre candidature. En toutes circonstances, notre consigne est simple, directe et claire : pas une voix, pas un siège de plus pour le RN."

"Après sept ans de maltraitante sociale, le pays a été mis au défi d'une dissolution précipitée. Le Président Macron pensait enfermer le suffrage universel dans le choix étouffant dont plus personne ne veut : lui ou le RN", déclare Jean-Luc Mélenchon, le chef de file de La France insoumise. "Un vote massif a déjoué le piège tendu au pays. Ce vote a infligé une lourde et indiscutable défaite au Président et à la prétendue majorité présidentielle."

"Ce soir, une seule chose est certaine : Monsieur Attal ne sera plus Premier ministre", poursuit Jean-Luc Mélenchon. "Le pays doit choisir : va-t-il aggraver le pire des divisions, ou va-t-il se rassembler pour ne former qu'un seul peuple se consacrant à l'entre-aide et au bien commun ? Tel est le choix du deuxième tour. Ou bien le Nouveau Front populaire, ou le RN. Il faut donner une majorité absolue au Nouveau Front populaire, car il est la seule alternative."

"Nous sommes face à un score historique qui nous oblige. Pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale, l'extrême droite peut gouverner. La question qui est posée est-ce que nous leur donnons les pleins pouvoirs ou pas ?", déclare le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, sur TF1. "La position des Socialistes est extrêmement claire : il n'y aura pas, à aucun endroit, de candidat maintenu dès lors qu'il y a un risque de faire élire un candidat de l'extrême droite. Il n'y aura aucune exception."

Le vote du second tour est "déterminant pour donner à Jordan Bardella une majorité absolue", déclare Marine Le Pen. "En démocratie, rien n'est plus sain qu'une alternance politique. Il nous faut une majorité absolue pour que Jordan Bardella soit nommé Premier ministre par Emmanuel Macron. Je vous appelle à rejoindre la coalition de la liberté, de la sécurité et de l'unité. Aucun Français ne perdra de droits. Ce 30 juin 2024, dans le pays, renaît l'espérance."

"Je me félicite pour la participation si élevée qui donne une force particulière au résultat de ce soir. Les Français ont, dans un vote sans ambiguïté, témoigné de leur volonté de tourner la page après sept ans de pouvoir", déclare Marine Le Pen. "Ce résultat est une première étape dans un choix d'alternance. Les habitants de la 11ᵉ circonscription du Pas-de-Calais me font l'honneur de m'élire dès ce soir."

"Il faut que s'allient les candidats démocrates et républicains", demande sur TF1 le patron du MoDem François Bayrou. "Il y a à gauche et du côté de LR des femmes et des hommes dont les valeurs sont les mêmes. Il faut regarder, circonscription par circonscription, les positions antérieures des candidats qui se présentent pour l'alliance de la gauche. Chaque fois que nous sommes troisièmes, il faut que l'on regarde au cas par cas."

Selon des résultats partiels, dans la 1ʳᵉ circonscription de Corrèze, François Hollande (NFP) obtient 37,4% des suffrages, devant Maitey Pouget (RN) avec 30,7% et Francis Dubois (LR) avec 29,1%.

"Les Français ont un choix très clair : le camp de la République face au chaos", déclare Laure Lavalette, porte-parole du RN sur TF1. "Jordan Bardella veut rassembler. Je veux dire aux Français : n'hésitez pas à rejoindre cette grande alternance raisonnable pour véritablement changer le quotidien des Français."

Le président de la République Emmanuel Macron appelle à un "large rassemblement clairement démocrate et républicain" face au RN. Selon le chef de l'État, la participation élevée montre une volonté de "clarifier la situation politique".

Il est 20h. Voici l'estimation des résultats de l'Ifop pour TF1-LCI :

- Rassemblement national et alliés : 34,2% (240 à 270 sièges)

- Nouveau Front populaire : 29,1% (180 à 200 sièges)

- Renaissance et alliés : 21,5% (60 à 90 sièges)

- Les Républicains et divers droite : 10% (30 à 50 sièges)

- Divers : 3,3% (13 à 21 sièges)

- Extrême gauche : 1,3% (0 siège)

- Reconquête : 0,6% (0 siège)

La participation est estimée à 67%.

📺 Suivez dès maintenant l'édition spéciale premier tour des élections législatives en direct sur TF1 et TF1+ (nouvelle fenêtre).

Vous ne savez pas où trouver les résultats des élections législatives après l'annonce des premières estimations à 20 heures ? On vous explique dans cet article.

La soirée électorale, marquée par l'annonce des estimations des premiers résultats à 20 heures, sera à suivre dès 19h30 sur TF1 et TF1+. Une édition spéciale animée par Gilles Bouleau et Anne-Claire Coudray, avec la présence du chef du service politique de TF1/LCI, Adrien Gindre et du directeur général de l'Ifop, Frédéric Dabi.

Le Premier ministre Gabriel Attal est arrivé à l'Élysée pour une réunion avec le président Emmanuel Macron, à un peu plus d'une heure de l'annonce des premières estimations des résultats du premier tour des législatives. 

Selon notre partenaire, l'Ifop, la participation à 20h, sera de 69%. 

Selon une estimation d'Ifop-Fiducial pour TF1/LCI, la participation finale au premier tour des élections législatives devrait atteindre les 69%. Elle sera donc largement supérieure aux 47,51% de 2022 et pourrait dépasser les 67,9% des dernières législatives organisées après une dissolution, en 1997.

À 17h, pour ce premier tour, le taux de participation est de 59,39% en France métropolitaine, selon les chiffres du ministère de l'Intérieur, contre 39,42% à la même heure, lors du premier tour des législatives en 2022. La participation est donc en très forte hausse par rapport à ce scrutin.

Il faut remonter aux élections législatives de 1986 pour atteindre un chiffre plus élevé (63,6%), indique sur X Mathieu Gallard, directeur d’études de l'institut de sondages Ipsos. Ce scrutin n'est néanmoins pas représentatif puisqu'il se déroulait à la proportionnelle, à un tour. Avec ce mode de scrutin, il faut remonter à 1978 pour trouver un taux de participation plus important (68,8%).

À quelques heures de la fermeture des bureaux de vote, on vous explique dans l'article ci-dessous à partir de quelle heure les premiers résultats vont être publiés.

Alors que le premier tour est toujours en cours, on vous explique les enjeux de cette première étape des élections législatives dans la vidéo ci-dessous.

Les bureaux de vote vont fermer à 18h ou 20h dans les grandes villes. Il ne reste donc plus que quelques heures aux électeurs et électrices pour aller voter. Les premiers résultats tomberont ensuite vers 20h.

La participation à la mi-journée pour les élections législatives lors de ce premier tour a atteint les 25,90%. C'est un taux très élevé par rapport aux précédents scrutins. Il faut remonter à 1981 pour atteindre un chiffre encore plus haut.

Le fondateur de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a voté à Paris en début d'après-midi.

Plus de 2,7 millions de procurations ont été établies depuis le 10 juin pour ce premier tour, selon le ministère de l'Intérieur, un nombre quatre fois supérieur à celui d'il y a deux ans sur la même période.

Plusieurs personnalités politiques se sont rendus aux urnes avant la mi-journée.

Le président de la République a voté au Touquet, accompagné de Brigitte Macron.

Ministres, candidats et chefs de partis se sont rendus aux urnes ce matin. Retrouvez le reportage TF1 dans la vidéo ci-dessous.

Avant de se rendre à l'isoloir, le chef de l'Etat a serré des mains et a pris quelques selfies avec des passants. 

Le président de la République, arrivé au Touquet pour voter, a quitté la villa Monéjan dans la station balnéaire pour se rendre dans son bureau de vote. Accompagné de Brigitte Macron, il a serré des mains et a pris quelques selfies avec des passants, avant de se rendre à l'isoloir. Il est actuellement dans le bureau de vote. 

Le taux de participation en France métropolitaine a été établi à 25,9%. Les trois départements qui ont le plus voté à midi sont l'Aveyron (34,41%), les Bouches-du-Rhône (33,70%) et le Gers (33,70%).

En Ile-de-France, la participation est en hausse dans tous les départements. À Paris, le taux de participation est à midi de 25,48 %. À titre de comparaison, il était de 12,26 % lors des législatives 2022 à la même période. De même en Seine-Saint-Denis, la mobilisation est plus importante à la mi-journée. Le taux de participation est passé de 9,85% à midi en 2022 à 17,93% ce midi pour ce premier tour des élections législatives.

La députée sortante RN de la 11e circonscription du Pas-de-Calais, Marine Le Pen, a voté à Hénin-Beaumont.

La participation est en forte hausse à midi pour ce premier tour des législatives, par rapport à 2022. "C'est même au-dessus du premier tour de l'élection présidentielle [de 2022], élection reine, élection matrice de la Ve République. On voit que nous sommes dans des temps exceptionnels, une élection exceptionnelle", estime Frédéric Dabi, directeur général de l'Ifop, qui décrit "une vague de mobilisation".

À midi, le taux de participation pour ces élections législatives est important, avec 25,9% de participation pour ce premier tour, selon les chiffres du ministère de l'Intérieur. En comparaison, la participation lors du premier tour des législatives en 2022 était de 18,43% à midi, soit sept points de moins.

La mobilisation est encore plus forte que lors des dernières élections législatives anticipées, en 1997, puisque le taux était de 22,65% en France métropolitaine à la même heure, lors du premier tour, pour une participation globale qui avait atteint les 67,92%. 

L'ancien président et candidat dans la 1ère circonscription de Corrèze François Hollande a voté à Tulle.

Eric Ciotti a voté à Nice pour ce premier tour des élections législatives.

Le Premier ministre, Gabriel Attal, a voté à Vanves, dans les Hauts-de-Seine, pour ce premier tour des législatives.

L'ancien éditorialiste et président du parti d'extrême droite Reconquête, Eric Zemmour a voté ce matin à Paris.

Retrouvez ci-dessous les images du vote d'Edouard Philippe, ancien Premier ministre et président du micro parti Horizons, au Havre, mais aussi celui de Manuel Bompart, coordinateur de la France insoumise, à Marseille.

Les députés sortants, Alexis Corbière et Raquel Garrido, ont également voté, à Bagnolet, en Seine-Saint-Denis

Avant d'aller voter, vous pouvez vérifier l'adresse de votre bureau de vote via l'article ci-dessous.

Le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, est allé voter à Garches, dans les Hauts-de-Seine. À peu près en même temps, Marion Maréchal s'est également rendue aux urnes, à Boulogne, dans le même département. Les images ci-dessous.

Pour voter ce dimanche, vous avez peut-être reçu une carte d'électeur. On vous explique à quoi elle sert et si elle est nécessaire, dans le papier ci-dessous.

L'ancien président de la République a voté ce matin à Paris, pour ce premier tour des législatives.

Si en métropole, les électeurs sont appelés à voter ce dimanche, les Français de l'étranger ont eux participé au scrutin samedi. 

Le scrutin s'est déroulé dans son immense majorité "sans encombre et de façon sécurisée", selon le Haut-commissariat de la République en Nouvelle-Calédonie.

L'ensemble des bureaux de vote a pu ouvrir, à l'exception d'Houaïlou. La nuit dernière, la brigade de gendarmerie a été victime de "violentes prises à partie", et des dégradations de l'enceinte ont été relevées. L'accès à la mairie est bloqué par les émeutiers, "empêchant de ce fait l'ouverture des différents bureaux de vote et donc la tenue du scrutin", ajoute le Haut-commissariat dans un communiqué. 

Peut-on être sanctionné en cas de dégradation d'affiche électorale ? Pourquoi le drapeau français est-il interdit en campagne électorale ? Matthieu Karmann répond à toutes vos questions dans la Matinale de LCI.

Le ministère de l'Intérieur a publié il y a plusieurs jours la liste complète des candidatures pour chaque circonscription. En quelques clics, voici comment savoir qui se présente près de chez vous.

Le maire du Havre (Horizons) a voté dans sa ville ce dimanche matin peu après l'ouverture du bureau.

Une forte participation est attendue pour ce premier tour des élections législatives. Elle pourrait s'établir autour de 67% des inscrits sur les listes électorales, ce qui serait largement supérieur aux 47,51% du premier tour des législatives de 2022.

Marine Tondelier a voté à Hénin-Beaumont, dans les Hauts-de-France. La secrétaire nationale des Écologistes a glissé son bulletin dans l'urne à peine quelques minutes après l'ouverture du bureau de vote.

Les bureaux de vote vont ouvrir dans quelques minutes, à 8h. Derniers instants pour les bureaux de vote avant d'accueillir les premiers électeurs. Un exemple ci-dessous à Sèvres, dans les Hauts-de-Seine.

La participation aux élections législatives anticipées s'annonce importante. Dans les mairies, où les agents municipaux se préparent, ce scrutin est déjà synonyme d'effervescence. Cette élection, dont le premier tour a lieu le dimanche 30 juin, s'est invitée en pleine saison des mariages et des kermesses.

À partir de quand et jusqu'à quelle heure pouvez-vous glisser votre bulletin dans l'urne aujourd'hui ? Tout dépend de votre lieu de résidence.

Bonjour et bienvenue dans ce direct consacré au premier tour des élections législatives. Trois semaines après les élections européennes et la dissolution voulue par Emmanuel Macron, près de 49,5 millions d'électeurs inscrits sont appelés aux urnes ce dimanche 30 juin.