Lina, 15 ans, est toujours introuvable, près d'une semaine après sa disparition dans le Bas-Rhin.Visé par des rumeurs, son petit ami Tao dénonce une situation "insupportable".La mère de l'adolescente prend également sa défense au micro de TF1-LCI.
Près d'une semaine après sa disparition, Lina reste toujours introuvable. L'adolescente de 15 ans a disparu samedi 23 septembre en fin de matinée, lorsque deux témoins l'ont vue à pied sur la route entre chez elle et le village où elle devait aller prendre le train pour rejoindre son petit ami, dans le Bas-Rhin. Son téléphone, qui n'a pas été retrouvé, a cessé de borner, selon la procureure de la République de Saverne, Aline Clérot. Depuis, les rumeurs vont bon train.
Certaines visent son petit ami, Tao. Au micro de TF1-LCI, le jeune homme décrit une situation "insupportable". "C'est compliqué, on a déjà la pression du fait d'avoir perdu Lina, je pense que c'est déjà assez insupportable pour tout le monde, pour tous ceux qui l'aiment", explique-t-il (voir vidéo ci-dessous).
Lui affirme recevoir "beaucoup de messages" qu'il "ne souhaite à personne". "C'est un rôle compliqué, les gens parlent sans savoir", déplore-t-il. "Je n'étais même pas dans le secteur au moment des faits. Et il n'y a aucune raison de faire ce genre de choses", poursuit-il, fustigeant "des accusations faites à tort."
Tao souffre, je le voyais crouler
La mère de Lina
Fanny, la mère de Lina, monte également au front. "Je tiens absolument à rectifier la vérité. Cela devient vraiment blessant", dénonce-t-elle (voir vidéo en tête de cet article). "Ce n'est plus possible, je ne peux pas laisser faire. Tao souffre. Au début, je lui disais de ne pas faire attention, de ne pas écouter ce genre de choses. Mais je me suis rendu compte qu'il fallait intervenir parce que je le voyais crouler. Nous avons besoin d'être positifs et de nous battre."
Depuis une semaine, des recherches et battues sont organisées pour trouver une trace de la jeune fille. Les opérations du jeudi 28 septembre n'ont permis de découvrir "aucune trace ou indice", selon le commandant Antoine Jouclas, de la compagnie de gendarmerie de Molsheim.