EN DIRECT - Présidentielle américaine, J-6 : Harris prend ses distances avec Biden après sa gaffe sur les "ordures" pro-Trump

Ce live est à présent terminé. 

Donald Trump a profité d'irrégularités isolées constatées par les autorités pour affirmer que la "tricherie" était déjà en cours. Il a dénoncé mercredi une "tricherie" sur "une échelle jamais vue auparavant" en Pennsylvanie, l'un des sept Etats pivots qui devraient décider du sort de l'élection.

La veille, il avait affirmé sur les réseaux sociaux que des "choses pas jolies du tout" se déroulaient dans cet Etat et appelé la police "à faire son boulot, sans tarder".

Des propos qui laissent craindre qu'il pourrait comme en 2020 refuser de reconnaître sa défaite s'il était battu. Le candidat républicain, qui n'a jamais cessé de prétendre que sa défaite quatre ans plus tôt face au président démocrate Joe Biden était due à des fraudes, a systématiquement refusé de s'engager à reconnaître cette fois-ci le résultat du scrutin.

Au lendemain d'une soirée emblématique qui l'a vue rassembler des dizaines de milliers de militants à Washington, Kamala Harris s'est retrouvée mercredi à devoir limiter les dégâts causés par Joe Biden, qui a traité les partisans de Donald Trump d'"ordures" avant de se reprendre.

"Je suis en désaccord profond avec toute critique contre des gens fondée sur la personne pour laquelle ils votent", a-t-elle assuré. 

L'ancien acteur et gouverneur de Californie Arnold Schwarzenegger annonce dans un long post sur Twitter qu'il apporte son soutien à Kamala Harris.

À l'approche de la présidentielle américaine, Wikipédia est accusé de dénigrer Donald Trump. Elon Musk soutient que l'encyclopédie en ligne le présente comme un "fasciste". On vous explique ce qu'il en est vraiment dans l'article ci-dessous.

Plus de 50 millions de personnes ont déjà voté de manière anticipée ou par correspondance. En 2020, quelque 160 millions d'Américains au total avaient voté.

Sur Instagram, la chanteuse Mariah Carey a posté une vidéo humoristique pour appeler à voter à l'élection présidentielle américaine. Alors que la star s'apprête à chanter son tube iconique de Noël, lançant par conséquent le début des festivités, elle est interrompue par Kerry Washington. Cette actrice est devenue célèbre pour son rôle dans Scandal, une série qui se déroule à Washington et qui met notamment en scène le monde politique américain. Elle fut également à la cérémonie d'investiture du Parti démocrate.

"Non non non, ce n'est pas encore ta saison Mariah, mais la saison du vote", souligne l'actrice, avant de poursuivre, s'adressant maintenant aux internautes. "C'est ma saison avant sa saison, donc maintenant, tout ce dont nous avons besoin, c'est vous", chante-t-elle reprenant l'air de "All I Want For Christmas Is You". 

À six jours du scrutin, beaucoup craignent "un scénario cauchemar" à l'issue du vote. L'éditorialiste Gallagher Fenwick vous explique pourquoi dans la vidéo ci-dessous.

Et si le Parti vert empêchait Kamala Harris d'emporter certains swing states la semaine prochaine ? C'est la crainte du Parti démocrate, qui voit en Jill Stein, la candidate écologiste de ce petit parti, une menace pour le résultat final de l'élection. Qui est-elle ? Portrait.

Le président américain, Joe Biden, a été mis en cause par les sympathisants de Donald Trump après ses propos en réaction au discours, dénoncé comme raciste, d'un humoriste lors d'un des meetings du milliardaire, dimanche à New York. Ce dernier avait comparé Porto Rico à "une île flottante d'ordure". 

Dans un appel vidéo, Joe Biden a fait référence à "la rhétorique haineuse" de cet humoriste en déclarant : "Les seules ordures que je vois flottant autour d'ici, ce sont ses partisans". Une sortie qui n'a pas plu aux soutiens de Donald Trump, qui ont mis en cause "une attaque honteuse visant des dizaines de millions d'Américains". 

Kamala Harris avait donné rendez-vous à ses partisans devant la Maison-Blanche, dans le centre de Washington, pour un de ces derniers grands moments de campagne. L'endroit même où Donald Trump avait harangué ses troupes avant l'assaut du Capitole, le 6 janvier 2021.

La candidate démocrate Kamala Harris a délivré la nuit dernière à Washington un discours offensif à l'égard de son concurrent républicain, l'ex-président américain Donald Trump. Selon ce adversaire, ce dernier serait "instable, obsédé par la vengeance, rongé par le ressentiment et en quête d'un pouvoir sans limites". Selon son équipe de campagne, 75.000 personnes 

Kamala Harris a aussi semblé vouloir se placer en incarnation d'un choix de la raison face au milliardaire, qui multiplie les provocations ces dernières semaines. "Notre démocratie ne requiert pas de nous d'être d'accord sur tout, a-t-elle lancé. Ce n'est pas l'esprit américain". Avant d'ajouter : "nous aimons pouvoir débattre. Et lorsque quelqu'un n'est pas d'accord avec nos idées, il ne doit pas être considéré comme 'un ennemi de l'intérieur". Ces gens sont de la famille, des voisins, des camarades de classe, des collègues..."

Bonjour à toutes et à tous et bienvenue sur ce live consacré à l'actualité de l'élection présidentielle américaine, à moins d'une semaine des résultats du scrutin.