Guerre Israël-Hamas : l'otage germano-israélienne Shani Louk est morte, annoncent ses parents

par F.Se
Publié le 30 octobre 2023 à 12h42, mis à jour le 30 octobre 2023 à 16h21

Source : TF1 Info

Son cas avait été médiatisé parmi les premiers, après le raid du Hamas sur Israël, le 7 octobre dernier.
Shani Louk avait été identifiée parmi les participants d'une rave-party pris en otages par les militants de l'organisation islamiste.
Les parents de cette Germano-Israélienne de 22 ans viennent d'annoncer sa mort.

La mère de Shani Louk a confirmé, ce lundi 30 octobre à l'agence de presse allemande DPA, une information qui circulait depuis quelques jours. La jeune Germano-Israélienne de 22 ans est morte, probablement dès le début du raid meurtrier du Hamas sur une rave-party près de la bande de Gaza, le 7 octobre dernier. C'est l'armée israélienne qui a transmis l'information à Ricarda Louk, après l'analyse ADN d'un éclat d'os du crâne. "Malheureusement, nous avons appris hier que notre fille n'est plus en vie", a-t-elle annoncé, "la nouvelle est terrible, mais c'est bien d'avoir des certitudes". La mère de la jeune femme pense qu'elle est morte au début du raid sur le festival de musique, qui a tué au moins 260 personnes, et que "au moins, elle n'a pas souffert".

"Elle a vécu des horreurs insondables"
Ministère israélien des Affaires étrangères

Quelques heures plus tard, le ministère israélien des Affaires étrangères a confirmé le décès de Shani Louk, sans en préciser les circonstances. Les autorités israéliennes semblent toutefois parvenir à des conclusions différentes de la mère de la jeune femme, puisque leur communiqué précise qu'elle a "vécu des horreurs insondables". Le président israélien, Isaac Herzog, donne un indice supplémentaire, en expliquant lors d'une interview accordée au quotidien allemand Bild, que c'est son crâne qui a été retrouvé par les enquêteurs. "Ce qui signifie que ces animaux sadiques et barbares lui ont simplement coupé la tête", lors de l'attaque, a-t-il conclu. 

Identifiée sur une vidéo

Le cas de Shani Louk avait été médiatisé dès les premières heures après l'offensive de l'organisation islamiste, lorsque sa mère l'avait identifiée dans une vidéo brutale circulant sur les réseaux sociaux. On y voyait une jeune femme inconsciente et à moitié dénudée, allongée visage contre le plancher de l'arrière d'un pick-up. Assis autour d'elle, des hommes armés paradaient à travers les rues et la brutalisaient. L'un lui tirait les cheveux, un autre crachait sur sa tête ensanglantée. Shani Louk se trouvait avec des amis dans le sud d'Israël, pour participer à la rave-party. Ricarda Louk l'avait reconnue sur la vidéo en raison de tatouages très distinctifs, et de ses dreadlocks noires teintes en blond à la pointe. Si la vidéo avait permis de l'identifier, elle ne livrait pas suffisamment d'éléments pour déterminer si elle était vivante ou non.

La famille avait fourni immédiatement des éléments porteurs d'ADN, pour les comparer aux nombreux restes humains collectés sur le site de l'attaque. Parmi ceux-ci, un fragment d'os du crâne s'est révélé être celui de la jeune femme. Quelques jours après le raid du Hamas, Ricarda Louk, une Allemande installée en Israël depuis une trentaine d'années, avait reçu des nouvelles selon lesquelles la jeune femme était en vie à Gaza, mais "souffrait d'une grave blessure à la tête". Elle avait alors demandé au gouvernement allemand d'intervenir pour obtenir sa libération.


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