Procès en appel de François et Penelope Fillon : décision le 9 mai 2022

V. F, avec AFP
Publié le 30 novembre 2021 à 18h33, mis à jour le 30 novembre 2021 à 18h50
Procès en appel de François et Penelope Fillon : décision le 9 mai 2022
Source : THOMAS COEX / AFP

JUSTICE - La cour d'appel de Paris a mis mardi sa décision en délibéré au 9 mai 2022 dans le procès en appel de François Fillon et de son épouse Penelope, dans l'affaire des soupçons d'emploi fictif. Le parquet général a requis cinq ans d'emprisonnement dont un ferme à l'encontre de l'ancien Premier ministre.

La cour d'appel de Paris a mis sa décision en délibéré au 9 mai 2022, mardi à l'issue du procès en appel de François Fillon, de son épouse Penelope et de son ex-suppléant Marc Joulaud, dans l'affaire des soupçons d'emplois fictifs visant Penelope Fillon.

Au dernier jour d'audience, la défense a de nouveau plaidé la relaxe. La veille, le parquet général avait requis 5 ans de prison dont un ferme sous bracelet électronique et 375.000 euros d'amende contre François Fillon, deux ans de prison avec sursis et 100.000 euros d'amende contre Penelope Fillon et trois ans avec sursis contre Marc Joulaud. 

L'affaire des soupçons d'emplois fictifs de Penelope Fillon est celle de "personnes (qui) se sont enrichies de manière illicite", avait lundi l'accusation au procès en appel de François Fillon, de son épouse et de son ex-suppléant Marc Joulaud. "Faire le procès du PNF est un leurre pour essayer de masquer la gravité des faits par les prévenus", avait assené l'avocat général Yves Micolet dans son réquisitoire.

"Collaboratrice de terrain"

Les trois prévenus étaient rejugés depuis le 15 novembre pour détournement de fonds publics, complicité ou recel de cette infraction notamment, concernant trois contrats d'embauche de Penelope Fillon comme assistante parlementaire entre 1998 et 2013. Rémunération totale : plus de 612.000 euros nets.

À la barre de la cour d'appel, ils ont répété l'un après l'autre que Penelope Fillon avait accompli un réel travail en tant que "collaboratrice de terrain" dans la circonscription de la Sarthe où François Fillon avait été élu député. Les prévenus ont assuré que la discrète Franco-Galloise entretenait le "lien de confiance" avec les habitants en participant à des manifestations locales, en gérant le courrier qui arrivait chez eux ou en préparant des "mémos". S'il en reste si peu de traces, c'est qu'il s'agissait d'un travail surtout "oral", ont-ils soutenu.

En première instance, l'ancien locataire de Matignon avait été condamné le 29 juin 2020 à cinq ans d'emprisonnement dont deux ferme, 375.000 euros d'amende et dix ans d'inéligibilité. Penelope Fillon s'était vu infliger trois ans de prison avec sursis, 375.000 euros d'amende et deux ans d'inéligibilité et M. Joulaud, 54 ans, trois ans avec sursis, 20.000 euros d'amende avec sursis et 5 ans d'inéligibilité.


V. F, avec AFP

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