EN DIRECT - Séisme en Asie du Sud-Est : le bilan dépassé 3.000 morts en Birmanie, selon la junte

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Le chef de la junte de la Birmanie, Min Aung Hlaing, est arrivé jeudi dans un hôtel de Bangkok pour un sommet régional, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Min Aung Hlaing, qui a pris le pouvoir à la suite d'un coup d'État ayant renversé le gouvernement d'Aung San Suu Kyi en février 2021, s'entretiendra vendredi avec les dirigeants de sept pays d'Asie du Sud et du Sud-Est, dont l'Inde, le Bangladesh et la Thaïlande, au sujet du séisme.

Plus de 3.000 personnes ont perdu la vie en Birmanie dans le puissant séisme de magnitude 7,7 qui a frappé le pays six jours plus tôt, selon un nouveau bilan de la junte établi jeudi.

Un porte-parole des militaires au pouvoir a déclaré qu'au moins 3.085 décès avaient été confirmés, que 341 personnes étaient toujours portées disparues et que 4.715 personnes avaient été blessées.

La junte birmane a établi mercredi un nouveau bilan de près de 2.900 morts, cinq jours après le séisme qui a ravagé le pays, et a déclaré reprendre "ses activités défensives" contre les groupes rebelles armés, décision critiquée par les Nations unies, tandis que la Chine et l'Australie plaident pour un accès facilité à l'aide humanitaire.

La junte birmane annonce un cessez-le-feu temporaire après le tremblement de terre meurtrier il y a cinq jours. 

Un homme a été secouru vivant sous des décombres dans la nuit de mardi à mercredi en Birmanie, ont annoncé les pompiers, cinq jours après le tremblement de terre qui a tué au moins 2.700 personnes dans le pays.

Le jeune homme d'une vingtaine d'années a été libéré par une équipe de secouristes birmans et turcs dans un hôtel en ruines de la capitale Naypyidaw vers 00H30 locales (18H00 GMT mardi), ont indiqué les services d'incendie et de secours et la junte au pouvoir.

Le séisme survenu vendredi en Birmanie a fait plus de 2.700 morts, a déclaré mardi le chef de la junte au pouvoir dans le pays asiatique.

La mort de 2.719 personnes été confirmée, 441 sont portées disparues et plus de 4.500 ont été blessées, a détaillé Min Aung Hlaing.

L'ONU n'a pas observé de blocage ou de détournement de l'aide humanitaire dans le cadre de sa réponse au séisme en Birmanie, a affirmé un responsable onusien mardi.

"Jusqu'à présent, nous avons été en mesure de fournir une assistance à la population", a déclaré Marcoluigi Corsi, coordinateur humanitaire des Nations unies, depuis Rangoun. "La distribution de différents articles est en cours et nous n'avons expérimenté aucun blocage jusqu'à présent", a-t-il assuré, lors d'un point de presse pour les journalistes à Genève. "Pour autant que je sache, il n'y a pas eu de détournement de l'aide", a-t-il ajouté.

Une sexagénaire a été secourue mardi en Birmanie après avoir été piégée pendant 91 heures dans les décombres à la suite du séisme de vendredi, ont indiqué les services de lutte contre les incendies.

La femme âgée d'une soixantaine d'années "a été retrouvée vivante" mardi matin dans la capitale Naypyidaw, puis "sauvée avec succès" et transportée à l'hôpital plus d'une heure plus tard, ont écrit les services birmans de lutte contre les incendies dans une publication sur Facebook.

La Birmanie a observé mardi une minute de silence en hommage aux plus de 2.000 victimes décédées à la suite du récent tremblement de terre, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Des sirènes ont très précisément retenti à 12h51 et 2 secondes (8h21, heure de Paris), à l'heure exacte à laquelle a commencé quatre jours plus tôt le séisme de magnitude 7,7 dont l'épicentre se situait près de Mandalay, la deuxième ville du pays. La chaîne de télévision nationale a interrompu ses programmes, pour diffuser des images du drapeau en berne à différents endroits, sur un fond de musique sobre. 

Quatre jours après la plus violente secousse jamais enregistrée dans le pays depuis des décennies, de nombreux Birmans campent encore en plein air, alors que des répliques continues entretiennent la peur de nouvelles destructions.

Les États-Unis ont dépêché une équipe de secours en Birmanie. "En réponse immédiate au tremblement de terre du 28 mars, une équipe américaine d'experts humanitaires basée dans la région se rendra en Birmanie pour identifier les besoins les plus urgents de la population, notamment en matière d'abris d'urgence, de nourriture, de besoins médicaux et d'accès à l'eau", a indiqué à la presse la porte-parole du département d'Etat, Tammy Bruce.

Elle n'a pas été en mesure de dire si cette équipe était déjà sur place.

Le bilan du tremblement de terre en Birmanie s'est alourdi à au moins 2.056 morts et à plus de 3.900 blessés, a annoncé lundi en fin de journée la junte. Un communiqué d'un porte-parole des militaires au pouvoir indique que 270 personnes sont toujours portées disparues, trois jours après le tremblement de terre de magnitude.

Deux Français sont morts dans le séisme en Birmanie, annonce le ministère des Affaires étrangères. "Nous avons appris avec tristesse le décès de deux ressortissants français lors du séisme qui a frappé la Birmanie et la Thaïlande le 28 mars. Nous adressons nos condoléances à leurs familles et à leurs proches", indique Christophe Lemoine, porte-parole du Quai d'Orsay, assurant que "les ambassades de France à Rangoun et à Bangkok sont pleinement mobilisées pour suivre la situation". 

Dans un communiqué, l'Unicef alerte sur la situation de "millions d'enfants en danger" après le séisme meurtrier. "L'Unicef est profondément préoccupé par la gravité croissante des répercussions de ce séisme sur les enfants et les familles tandis que les besoins ne cessent d'augmenter et que les répliques se poursuivent", indique l'organisation qui appelle la communauté internationale à "intervenir de toute urgence". 

"Ce terrible événement survient alors que les enfants au Myanmar (autre nom donné à la Birmanie, NDLR) vivaient déjà une situation difficile", déplore Catherine Russell, directrice générale de l'Unicef. "Les acteurs humanitaires doivent pouvoir accéder en toute sécurité et rapidement aux zones touchées de sorte à pouvoir porter secours aux populations qui en ont besoin", a-t-elle également indiqué.

Après le séisme, les experts craignent des milliers de morts en Birmanie, malgré la mobilisation de la communauté internationale pour venir en aide à ce pays décimé par la guerre civile, qui manque de ressources devant l'ampleur des dégâts.

Les autorités thaïlandaises étudient plusieurs pistes pour comprendre comment le séisme de vendredi a provoqué l'effondrement d'une tour en construction de trente étages, seul dégât majeur à Bangkok, où des dizaines d'ouvriers sont portés disparus. L'immeuble, qui devait abriter des bureaux des services de l'État, s'est écroulé comme un château de cartes. Les images de sa destruction ont fait le tour du monde.

Ailleurs dans la capitale, les dégâts du tremblement de terre d'amplitude 7,7, dont l'épicentre se situe en Birmanie, à 1.000 km de Bangkok, restent limités. Le gouverneur de Bangkok, Chadchart Sittipunt, a indiqué que deux bâtiments étaient toujours inaccessibles, après une campagne d'inspection des nombreuses tours de bureaux et d'habitations qui forment la skyline de la métropole.

La junte birmane a décrété une semaine de deuil national, après le puissant séisme de vendredi qui a fait plus de 1.700 morts dans le pays et dans la Thaïlande voisine. La période de deuil court jusqu'à dimanche, ont indiqué dans un communiqué les militaires au pouvoir, annonçant la mise en berne des drapeaux birmans.

Alors que les recherches se poursuivent, mais les espoirs de retrouver des survivants s'amenuisent, le bilan du tremblement de Terre en Birmanie pourrait être particulièrement lourd. On fait le point sur LCI : 

L'espoir de retrouver des survivants dans les décombres se réduit à Mandalay, où des habitants ont passé une troisième nuit à la belle étoile, après le puissant séisme qui a tué plus de 1.700 personnes en Birmanie et en Thaïlande. Les experts craignent des milliers de morts de supplémentaires en Birmanie, malgré la mobilisation de la communauté internationale pour venir en aide à ce pays décimé par la guerre civile, qui manque de ressources devant l'ampleur des dégâts.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) classe le tremblement de terre en Birmanie au plus haut degré de ses urgences et lance un appel pour trouver rapidement 8 millions de dollars afin de sauver des vies et prévenir les épidémies au cours des 30 prochains jours.

"Les évaluations préliminaires indiquent un nombre élevé de victimes et de blessures liées à des traumatismes, avec des besoins urgents en soins d'urgence", a déclaré l'OMS, ajoutant avoir "classé cette crise en urgence de niveau 3 - le niveau d'activation le plus élevé de son programme d'intervention d'urgence".

La femme enceinte qui a été dégagée par les sauveteurs dimanche après une cinquantaine d'heures passées sous les décombres d'un immeuble d'habitation à Mandalay, au surlendemain du séisme en Birmanie, est décédée, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Les secouristes pensaient avoir sauvé la vie de Mathu Thu Lwin, âgée de 35 ans, mais ils ont dû admettre son décès peu après l'avoir extraite des ruines d'un bâtiment du complexe d'appartements Sky Villa, détruit par le puissant séisme qui a frappé la Birmanie vendredi.

Les sauveteurs chinois et birmans ont utilisé plusieurs engins et outils pour s'ouvrir une voie dans les décombres qui la retenaient prisonnière. Peu après sa libération, des médecins l'ont examinée, ont pratiqué une réanimation cardio-pulmonaire sur un brancard, mais elle a été déclarée morte peu après. "Nous avons tout essayé pour la sauver", a déclaré l'un des membres de l'équipe médicale, mais elle avait perdu trop de sang à cause de l'amputation d'une jambe lors de sa libération. 

Après une cinquantaine d'heures, les chances de retrouver des survivants s'amenuisent. Le tremblement de terre de vendredi matin a touché une région peuplée de plusieurs millions de personnes au centre de la Birmanie. Les rescapés vivent dans la crainte de nouvelles répliques, tandis que les secours peinent à atteindre les zones isolées.

La Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) a lancé dimanche un appel pour récolter en urgence plus de 100 millions de dollars pour venir en aide aux victimes du séisme dévastateur en Birmanie. 

"Pour renforcer notre soutien, la FICR lance un appel en urgence pour récolter 100 millions de franc suisses (115 millions de dollars) afin de venir en aide à 100.000 personnes (20.000 foyers)", a expliqué le plus grand réseau humanitaire au monde.

Hong Kong a dépêché une équipe de 51 personnes, embarquant 9 tonnes d'équipements dont des appareils détecteurs de vie et deux chiens de sauvetage, et débloqué une enveloppe de trente millions de dollars de Hong Kong (3,5 millions de dollars).

Le bilan du violent séisme qui a frappé le vendredi la Birmanie et la Thaïlande s'est alourdi à 17 morts à Bangkok, ont indiqué dimanche les autorités de la capitale thaïlandaise. L'autorité métropolitaine de Bangkok a indiqué que 32 personnes avaient été blessées et 83 restaient portées disparues, la plupart ayant été ensevelies par l'effondrement d'une tour de 30 étages en construction dans un quartier de la capitale thaïlandaise.

Des rebelles birmans ont décrété un cessez-le-feu partiel de deux semaines avec l'armée à partir de ce dimanche, afin de faciliter les opérations de secours après le violent séisme qui a frappé le pays. 

Les Forces de défense populaire (FDP) "mettront en oeuvre une pause de deux semaines dans les opérations militaires offensives, à l'exception des actions défensives, dans les zones touchées par le tremblement de terre à partir du 30 mars 2025", a déclaré le groupe dans un communiqué.

Il a assuré qu'il allait "collaborer avec l'ONU et les ONG pour assurer la sécurité, le transport et l'établissement de camps de secours et médicaux temporaires" dans les zones qu'il contrôle. 

Le Royaume-Uni promet 10 millions de livres sterling (12 millions d'euros) afin "d'accroître l'aide dans les zones les plus durement touchées par le séisme et de financer l'approvisionnement en nourriture et en eau, des médicaments et des abris", selon le ministère britannique des Affaires étrangères, qui dit travailler avec des "partenaires locaux".

Une "grave pénurie" de fournitures médicales provoque des conséquences sur la réponse au séisme, avertit l'ONU. Cette pénurie concerne notamment les "kits de traumatologie", les poches de sang, les produits anesthésiques, certains médicaments essentiels et des tentes pour les secouristes, a énuméré le Bureau de la coordination humanitaire des Nations unies (OCHA) dans un point de situation.

Les images sont impressionnantes : une caméra de surveillance montre l'ampleur du séisme qui a frappé la Birmanie. 24 heures plus tard, les secouristes tentent toujours de trouver des survivants à travers les décombres.

Un nouveau bilan provisoire annonce ce samedi à la mi-journée la mort de 1.644 personnes et 3.408 blessés, selon la junte. Au moins 139 personnes sont toujours portées disparues.

Le précédent bilan faisait état de 1.007 morts et 2.389 blessées en Birmanie.

Une femme a été secourue vivante samedi des décombres d'un immeuble effondré à Mandalay en Birmanie, près de l'épicentre du séisme dévastateur qui a touché la veille le pays et sa voisine la Thaïlande, ont constaté des journalistes de l'AFP. Phyu Lay Khaing, 30 ans, a été sauvée des ruines de son condominium, le Sky Villa, 30 heures après le tremblement de terre, et transportée sur une civière pour être embrassée par son mari, Ye Aung, avant d'être hospitalisée.

Le roi Charles III a envoyé samedi un message de condoléances sur le réseau social X. S'adressant au "peuple de Birmanie", une ex-colonie britannique, le monarque de 76 ans a déclaré que la reine Camilla et lui ont été "choqués et attristés" par la nouvelle du séisme.

Les sauveteurs travaillent sans relâche pour secourir les personnes coincées dans les décombres. Vendredi, la junte a appelé à l'aide la communauté internationale face à l'ampleur du désastre.

L'Inde a envoyé un avion chargé d'aide humanitaire en Birmanie, a annoncé samedi son ministre des Affaires étrangères, au lendemain du puissant séisme qui a frappé ce pays déjà ravagé par une guerre civile.

Le chef de la junte birmane Min Aung Hlaing avait lancé vendredi un appel à l'aide internationale, invitant "tout pays, toute organisation" à venir apporter son secours à la Birmanie;

Plus de 1.000 personnes ont trouvé la mort en Birmanie, après le tremblement de terre de magnitude 7.7 qui a frappé le centre du pays, a indiqué samedi la junte au pouvoir.

Le séisme survenu vendredi a provoqué la mort de 1.002 personnes, et blessé 2.376 autres, ont précisé les autorités, qui ont lancé un appel à la communauté internationale pour apporter de l'aide.

La directrice adjointe d'Amnesty International pour l'Asie de l'Est et du Sud-Est et le Pacifique a fait part de ses inquiétudes quant à l'acheminement de l'aide aux habitants des régions birmanes qui résistent au régime. "Les militaires ont l'habitude de refuser l'aide aux régions où les groupes de résistance sont actifs", explique Montse Ferrer à la BBC. "Ils ont politisé l'aide depuis le coup d'État de février 2021. Nous craignons que cela continue", ajoute-t-elle. 

Les États-Unis vont "aider" la Birmanie après le séisme, affirme Donald Trump. "Nous allons les aider (...) C'est terrible ce qu'il se passe", déclare-t-il, précisant que les États-Unis ont "déjà parlé" avec la Birmanie.

La porte-parole du département d'État, Tammy Bruce, indique cependant que Washington attendait encore une "demande formelle" de la part des autorités birmanes. "Nous sommes prêts, nous nous tenons prêts et nous serons prêts lorsque les demandes émergeront", assure-t-elle. 

Un immeuble de 30 étages en construction s'est effondré à Bangkok, capitale de la Thaïlande, à la suite du tremblement de terre de magnitude 7.7 qui a frappé le centre de la Birmanie voisine. L'AFP a pu capter ces terribles secondes. 

Il faudra des semaines avant de connaître l'étendue des dégâts causés par le tremblement de terre, car les lignes de communication sont coupées et les transports interrompus, affirme Mohamed Riyas, directeur du Comité international de secours pour la Birmanie, dans des propos rapportés par la BBC. 

Outre les dizaines de morts, le séisme a fait d'importants dégâts matériels. Ici, à Mandalay, un immeuble a été dévasté. 

L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) annonce avoir déclenché son système de gestion des urgences après le puissant séisme qui a frappé vendredi la Birmanie. "Nous le considérons comme un évènement énorme" qui représente d'une manière évidente "une très très grande menace pour les vies et la santé", affirme la porte-parole Margaret Harris. "Nous nous attendons à ce qu'il y ait beaucoup de blessures à traiter", ajoute-t-elle, précisant que l'organisation a activé son centre logistique pour rassembler et distribuer des articles médicaux. 

Les Nations Unies se mobilisent en Asie du Sud-Est pour aider les personnes dans le besoin, déclare le secrétaire général de l'ONU, António Guterres, dans des propos rapportés par The Guardian. "Le gouvernement de la Birmanie a demandé un soutien international et notre équipe sur place est déjà en contact afin de mobiliser pleinement nos ressources dans la région pour soutenir le peuple du Myanmar", affirme-t-il. "Mais il y a bien sûr d'autres pays touchés", ajoute-t-il. 

"Un puissant séisme a frappé la Birmanie, avec des répercussions jusqu’en Thaïlande et en Chine. La France exprime sa solidarité avec les victimes, les disparus et leurs proches", affirme Emmanuel Macron. 

Ce vendredi, un puissant séisme de magnitude 7.7 a frappé la Birmanie, provoquant de violentes secousses jusqu’en Thaïlande. Bangkok, la capitale, reste en état d'urgence. Un touriste français et notre correspondant sur place décrivent cette journée chaotique.

Le bilan en Birmanie s'alourdit à 144 morts et 732 blessés après le séisme de magnitude 7,7, annonce Min Aung Hlaing, le chef de la junte militaire. 96 personnes sont décédées à Nay Pyi Taw, 18 à Saigaing et 30 à Mandalay, selon les autorités, qui s'attendent à voir ces chiffres encore gonfler dans les heures à venir. 

Min Aung Hlaing appelle "tout pays, toute organisation" à venir apporter son aide.

"Le Secours populaire français lance un appel pressant aux dons financiers pour que la solidarité populaire puisse s’exprimer en actes auprès des personnes victimes du terrible séisme qui vient de meurtrir plusieurs pays d’Asie du Sud-Est et des environs", indique l'ONG dans un communiqué. "Le Secours populaire se prépare à déployer la solidarité avec son réseau de partenaires sur place pour faire parvenir l’aide d’urgence et agir durablement", ajoute-t-elle. 

"Les équipes de Médecins du Monde sur place se mobilisent pour porter secours à la population", annonce l'ONG dans un communiqué, qui lance un appel aux dons. "L’urgence va être de répondre aux premiers besoins vitaux : des soins, de l’eau, de la nourriture, un abri. Nous sommes aussi préoccupés par les difficultés d’accès liées à la fois aux conséquences du séisme mais aussi au conflit armé en cours dans le pays", alerte Helena Ranchal, directrice des opérations internationales de Médecins du Monde, qui évoque des hôpitaux "débordés". 

Le gouverneur de Bangkok, Chadchart Sittipunt, a confirmé la mort de huit personnes à Bangko, rapporte The Guardian. Sept d'entre elles ont été tuées sur le chantier de construction de la tour qui s'est effondrée.

L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a annoncé avoir déclenché son système de gestion des urgences, après le puissant séisme qui a frappé la Birmanie, et la mobilisation de son centre logistique à Dubaï pour préparer les fournitures pour les blessés.

L'OMS coordonne ses opérations en réponse au séisme depuis son siège à Genève, car "nous le considérons comme un évènement énorme" qui représente d'une manière évidente "une très très grande menace pour les vies et la santé", a déclaré à la presse la porte-parole Margaret Harris.

L'organisation a activé son centre logistique notamment pour rassembler les fournitures pour les blessés et des articles médicaux comme les fixateurs externes utilisés en traumatologie car "nous nous attendons à ce qu'il y ait beaucoup de blessures à traiter", a-t-elle ajouté. L'OMS va aussi se concentrer sur l'approvisionnement en médicaments essentiels, les infrastructures de santé de la Birmanie ayant pu subir des dégâts.

Le pape François dit prier pour les victimes du tremblement de terre. Le souverain pontife "a exprimé sa proximité et ses prières pour les populations du Myanmar et de la Thaïlande frappées par un tremblement de terre dévastateur, alors que l'on évalue l'ampleur des dégâts et que le nombre de morts s'alourdit", écrit sur X le service de presse du Vatican.

Dans un communiqué, Amnesty International (nouvelle fenêtre) appelle l'armée à "permettre l'accès complet à l'aide humanitaire pour les victimes du tremblement de terre dans toutes les régions", y compris dans les "zones où les groupes de résistance sont actifs".

"Ce tremblement de terre ne pouvait pas survenir à un pire moment pour le Myanmar. Plus de trois millions de personnes sont toujours déplacées à l'intérieur du pays en raison du conflit armé qui fait rage depuis le coup d'État militaire de 2021", a déclaré Joe Freeman, chercheur sur le Myanmar à Amnesty International.

Plusieurs répliques du séisme ont déjà été ressenties ces dernières heures en Birmanie et en Thaïlande. Elles "peuvent s'étaler sur plusieurs semaines", avertit Yann Klinger, sismologue à l'IPGP-CNRS, sur LCI.

Selon l'observateur du réseau Internet NetBlocks, la Birmanie connaît depuis le séisme des coupures de courant et des pannes d'Internet.

Le gouvernement thaïlandais assure désormais sur X que "les dégâts causés par le séisme sont limités, que les répliques s'affaibliront et qu'il n'y a aucun risque de tsunami". Les habitants sont appelés à rentrer chez eux.

"J'étais dans un centre commercial pour acheter du matériel photo. Tout d'un coup, la bâtiment entier s'est mis à bouger. Immédiatement, il y a eu des cris et beaucoup de panique", raconte un habitant ayant vécu le séisme.

Environ 20 personnes sont mortes dans un grand hôpital de la capitale de la Birmanie à la suite du séisme, selon un médecin interrogé par l'AFP.  "Jusqu'à présent, une vingtaine de personnes sont décédées après leur arrivée dans notre hôpital. Beaucoup de gens ont été blessés", a déclaré le médecin de l'hôpital général de Naypyidaw, qui compte un millier de lits.

La Croix-Rouge birmane s'organise pour porter secours aux victimes du séisme.

L'Union européenne est prête à fournir une aide d'urgence à la Birmanie et à la Thaïlande après les "scènes déchirantes" provoquées par le séisme, indique la présidente de la Commission Ursula von der Leyen.

"Scènes déchirantes en Birmanie et en Thaïlande après le tremblement de terre dévastateur. Mes pensées vont aux victimes et à leurs familles. Les satellites européens Copernicus aident déjà les secours. Nous sommes prêts à apporter un soutien supplémentaire", a-t-elle réagi sur le réseau social X.

Découvrez les images des dégâts matériels en Birmanie et en Thaïlande, frappées par un puissant séisme.

La France a fait évacuer les bâtiments de son ambassade, de son consulat et de ses instituts et lycées à Bangkok après le puissant séisme qui a frappé la Birmanie voisine, provoquant de violentes secousses jusqu'en Thaïlande, a indiqué le chef de la diplomatie française.

Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot, actuellement à Shanghai pour une tournée asiatique, a également précisé qu'"à ce stade", il n'y a pas de victime française et a souligné que la France était "disposée à apporter son soutien dès lors que le besoin aura été exprimé".

Dans un hôpital de la capitale birmane où le chef de la junte Min Aung Hlaing s'est rendu en personne, des centaines de blessés ont afflué, selon des journalistes de l'AFP sur place. Des rangées de blessés étaient pris en charge à l'extérieur du service des urgences, en raison des dégâts subis par le bâtiment, avec l'entrée des urgences complètement effondrée.

Un responsable de l'établissement a chassé les journalistes en disant : "C'est une zone avec beaucoup de victimes." "Je n'ai jamais rien vu de tel. Nous essayons de gérer la situation", a déclaré un médecin à l'AFP, confiant son épuisement. 

LCI a rassemblé les images des dégâts matériels en Birmanie et en Thaïlande : routes fissurées, bâtiments effondrés...

L'effondrement d'un immeuble de 30 étages en construction à Bangkok a tué au moins trois personnes, indique le vice-Premier ministre thaïlandais Phumtham Wechayachai, alors que la Thaïlande continue de mesurer l'amplitude des dégâts provoqués par le séisme de magnitude 7.7 qui a frappé la Birmanie voisine.

Les recherches se poursuivent pour retrouver 81 personnes piégées dans les décombres, a poursuivi le responsable.

Découvrez dans "Bonjour ! La Matinale TF1" les premières vidéos du séisme dans le sud-est de l'Asie.

La junte birmane a lancé un appel à l'aide internationale après le puissant tremblement de terre qui a secoué vendredi le pays, les autorités ayant déclaré l'état d'urgence dans six régions devant l'étendue des dégâts.

Le chef de la junte Min Aung Hlaing s'est rendu dans un hôpital de la capitale Naypyidaw, où de nombreuses victimes sont traitées, selon des journalistes de l'AFP sur place. La population est aussi invitée à donner son sang.

Les séismes sont relativement fréquents en Birmanie, où six tremblements de terre ayant atteint ou dépassé une magnitude de 7 se sont produits entre 1930 et 1956 près de la faille de Sagaing, qui traverse le centre du pays du nord au sud.

En 2016, un séisme de magnitude 6,8 avait secoué l'ancienne capitale, Bagan, dans le centre du pays, tuant trois personnes et provoquant l'effondrement des murs des temples de cette destination touristique. En novembre 2012, un séisme également de magnitude 6,8 avait frappé le centre du pays, faisant 26 morts et des centaines de blessés.

La faiblesse des infrastructures, l'insuffisance de services de santé, notamment dans les zones rurales, le développement anarchique des zones urbanisées ont rendu la population des régions habitées particulièrement vulnérable en cas de catastrophe naturelle, selon les experts.

La junte birmane déclare l'état d'urgence dans six régions du pays.

L'épicentre du séisme de magnitude 7,7 se situe près de la ville birmane de Sagaing. Environ 300.000 habitants vivent dans ce haut-lieu de la culture bouddhiste, où se trouvent de nombreux monastères. À une vingtaine de kilomètres, la ville de Mandalay abrite un million d'habitants. Une zone très urbanisée qui laisse craindre un lourd bilan humain.

Les autorités des pays touchés n'ont pas encore dévoilé de chiffres sur le bilan humain et matériel après le tremblement de terre.

L'Inde est prête à offrir "toute l'assistance possible" à la Birmanie et à la Thaïlande, déclare le Premier ministre Narendra Modi, après qu'un puissant séisme de magnitude 7,7 a frappé ces deux pays.

"L'Inde est prête à offrir toute l'assistance possible. À ce sujet, j'ai demandé à nos autorités d'être disponibles", a écrit Narendra Modi sur le réseau social X, affirmant "prier" pour "la sécurité et la santé de tous".

L'institut américain spécialisé USGS prévient que "la catastrophe pourrait être de grande ampleur". Le nombre de décès pourrait atteindre le millier, précise-t-il sur son site internet (nouvelle fenêtre).

À Bangkok, les secours sont à pied d'œuvre pour secourir les victimes, après le puissant tremblement de terre qui a frappé la Birmanie.

Un important hôpital de Naypyidaw, la capitale de Birmanie, traite de "nombreuses victimes", après le puissant tremblement de terre qui a secoué le centre du pays, a déclaré à l'AFP un responsable de l'établissement. 

Des blessés sont pris en charge à l'extérieur du service des urgences, alors que d'autres se tordent de douleur ou restent immobiles, avec leurs proches à leurs côtés pour les réconforter. 

Les habitants de la province du Yunnan, dans le sud-est de la Chine, ont eux aussi ressenti le tremblement de terre, sans que l'on connaisse à ce stade l'ampleur des dégâts.

Selon l'institut américain spécialisé USGS, une réplique de magnitude 6,4 a été ressentie seulement 12 minutes après le principal séisme, dans le centre de la Birmanie.

Au moins 43 ouvriers sont toujours piégés après l'effondrement d'un immeuble de 30 étages à Bangkok. Les secours s'activent pour tenter de retrouver des survivants.

La première ministre thaïlandaise déclare la ville de Bangkok en état d'urgence. Sur X, elle appelle les hôpitaux à se préparer à recevoir les victimes. Des bureaux et des magasins ont été évacués, tandis que le métro a été suspendu.

Des scènes de panique ont été observées dans la capitale thaïlandaise Bangkok, à plus de 1.000 kilomètres de l'épicentre. Des habitants se sont rués dans les rues après le tremblement de terre. La Première ministre thaïlandaise Paetongtarn Shinawatra a immédiatement annoncé la convocation d'une "réunion d'urgence".

Dans la capitale birmane, à Naypyidaw, les routes ont été déformées sous l'effet des secousses et des morceaux de plafond sont tombés des immeubles, ont constaté des journalistes de l'AFP. 

Le puissant tremblement de terre a provoqué des secousses d'une force telle qu'elles ont été ressenties jusqu'en Thaïlande et en Chine. Le séisme s'est produit à 16 kilomètres au nord-ouest de la ville de Sagaing, vers 14h20, heure locale (7h20 en France), a précisé l'institut américain USGS.

Bienvenue dans ce direct consacré à l'actualité du séisme qui a touché la Birmanie vendredi matin. Un tremblement de terre d'une magnitude de 7,7 qui a été enregistré dans le centre du pays.