Si le président américain cède face au Kremlin, il risque d’être décrédibilisé auprès de son électorat, estime Joséphine Staron sur LCI, mardi 18 mars.
La population américaine a été "biberonnée à détester la Russie", rappelle la directrice des relations internationales du think tank Synopia.

Si Donald Trump cède face à Vladimir Poutine, les secousses craintes en Europe pourraient s'étendre jusqu'aux États-Unis. "Que les électeurs de Donald Trump n'en aient rien à faire d'une guerre qui se passe en Europe, c'est tout à fait entendable. En revanche, si leur président, qui se veut être celui du 'Make America great again', se fait humilier, ça pourrait avoir des conséquences pour Trump à moyen et à long terme", estime Joséphine Staron, directrice des études et des relations internationales du think tank Synopia, sur LCI, mardi 18 mars.

Un sentiment qui pourrait être exacerbé si le Républicain "se fait compromettre par le dirigeant d'un pays que les États-Unis ont été biberonnés à détester". "Ses opposants s'en donneraient à cœur joie dans la politique intérieure", poursuit-elle. "Il ne peut pas se permettre une capitulation totale de l'Ukraine", martèle donc Joséphine Staron. Or, l'équilibre concernant le règlement de la guerre peut désormais s’avérer difficile à trouver pour le chef d'État américain alors que l'objectif commun entre les deux puissances, "c'est-à-dire l'arrêt des combats", semble désormais balayé par Moscou. 

Emma ALLAMAND

Sur le
même thème

Tout
TF1 Info