Le Hamas a libéré 11 nouveaux otages qui sont arrivés en Israël dans la nuit de lundi à mardi.Parmi eux, Erez, Sahar et Eitan, trois enfants qui avaient la double nationalité française.Une nouvelle qui a été accueillie avec soulagement par leur famille.
C'est un cri strident, dans lequel résonne tout le soulagement d'une mère. Ce lundi 27 novembre, Hadas Kalderon se trouve dans un centre commercial lorsqu'elle apprend la nouvelle. Ses deux enfants, Erez et Sahar, font partie de la liste d'otages qui seront libérés le soir-même par le Hamas.
Le début d'un "processus de guérison"
"Ils arrivent", crie cette rescapée du massacre du kibboutz de Nir Oz dans la vidéo en tête de cet article. Une explosion de joie qui signe aussi la fin de 50 jours d'angoisse pour cette Franco-israélienne. "Qu'est-ce-que c'était dur ! Mais ils rentrent", lance-t-elle devant une foule venue célébrer la nouvelle avec elle.
Comme neuf autres personnes, ses enfants font partie des otages libérés lundi par le Hamas. Après avoir été remis à la Croix-Rouge par l'organisation islamiste, ils ont été transportés par hélicoptère jusqu'en Israël où les médecins ont confirmé qu'ils étaient en bonne santé.
C'est là, dans la zone frontalière de Kerem Shalom, qu'Eitan Yahalomi a pu enfin serrer sa mère. Hier soir, sa grand-mère, avait encore du mal à le croire. "Je suis heureuse qu'il soit vivant", s'est-elle émue à notre micro. "Je suis persuadée que sa maman saura le diriger pour qu'il retourne à la vie." Car si ce moment est "exceptionnel", comme l'a décrit la famille Kalderon, "c'est aussi le début d'un long processus de guérison". Et leur "immense joie" reste "incomplète" pour l'heure. Ofer, le père d'Erez et Sahar, "reste aux mains du Hamas". Comme lui, cinq autres ressortissants français sont toujours "disparus ou otages" dans le territoire enclavé.