Accusé de harcèlement sexuel et moral, l'urgentiste Patrick Pelloux se dit "sidéré"

par A.S
Publié le 15 avril 2024 à 8h41

Source : Sujet TF1 Info

Karine Lacombe, cheffe de service hospitalier des maladies infectieuses à l’hôpital Saint-Antoine, à Paris, accuse Patrick Pelloux de "harcèlement sexuel et moral".
Sur Instagram, l'urgentiste se défend de tout comportement déplacé.

Après le cinéma, le théâtre, la musique... le #Metoo de l'hôpital ? Dans une enquête de Paris Match publiée mercredi, Karine Lacombe, cheffe de service hospitalier des maladies infectieuses à l’hôpital Saint-Antoine, à Paris, a accusé le médiatique urgentiste Patrick Pelloux de "harcèlement sexuel et moral". 

Après avoir assuré la semaine dernière à l'hebdomadaire n'avoir "jamais agressé personne" mais reconnu avoir été "grivois" dans le passé, l'urgentiste réagit une nouvelle fois aux accusations de sa collègue sur son compte Instagram cette fois. 

"J’ai été sidéré d’apprendre par la journaliste de Paris Match les accusations de K. Lacombe et les rumeurs relayées dans cet article, que je conteste avec force", a posté le médecin dimanche sur le réseau social. "C’est de la diffamation. Je ne souhaite pas réagir davantage aujourd’hui afin de préserver la sérénité des débats utiles autour du sexisme et des violences sexuelles".

"Comportement empreint de domination sexuelle"

Dans Paris Match Karine Lacombe a décrit Patrick Pelloux comme un "harceleur paré de toutes les marques de virilité, hâbleur, débordant d'assurance grâce à son poste à responsabilités, au contact permanent de femmes" et au "comportement empreint de domination sexuelle".

Elle affirme que plusieurs femmes ont changé leurs horaires pour éviter de travailler avec l'urgentiste la nuit. Elle évoque également des "épisodes d'humiliation", des remarques déplacées et des comportements inappropriés. Selon elle, il aurait notamment tenu des propos comme "Tu fais la gueule, tu as été mal baisée hier soir ?" et aurait été tactile avec au moins une femme. "Un jour, une interne est de dos, il la saisit par le cou et frotte son bas-ventre contre elle, 'Mmm, te mets pas comme ça, c'est trop tentant, putain ce qu'il fait chaud !' La collègue sourit, gênée, et le repousse", a ainsi rapporté l'infectiologue dans le magazine.


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