Depuis plusieurs mois, un think tank conservateur réclamait la publication de la demande de visa du cadet de Charles III.
Ses membres étaient persuadés qu'il avait menti sur sa consommation de drogues passée, ce qui aurait dû l'empêcher de s'installer aux Etats-Unis.
Le département de la Sécurité intérieure a finalement rendu verdict ce mardi, estimant que tout avait été fait dans les règles.

Le prince Harry a-t-il bénéficié d’un traitement de faveur de l’administration Biden lors de sa demande de visa en 2020 ? C’était la théorie sulfureuse de Heritage Foundation, un think tank conservateur pro-Trump, qui réclamait depuis septembre à la justice américaine la publication du document confidentiel en question. Ses membres étaient en effet persuadés que les révélations du fils cadet de Charles III dans sa biographie, Le Suppléant, auraient dû le rendre inéligible à l’entrée sur le sol américain. 

Au fil des pages de ce best-seller paru en 2023, Harry expliquait en effet avoir consommé de la cocaïne dès l’âge de 17 ans alors qu'il était dans une mauvaise passe sur le plan personnel, du cannabis ou encore des champignons hallucinogènes en compagnie de l’actrice Courteney Cox pas plus tard qu'en 2016. Le mari de Meghan Markle l’a-t-il mentionné ou pas dans sa demande de visa ?

"Aucune faute de la part de l'administration"

Dans une série de documents rendus publics ce mardi outre-Atlantique, le département de la Sécurité intérieure ne répond pas clairement à la question. Mais il assure que "les spéculations des plaignants ne démontrent aucune faute de la part de l’administration". Au contraire, les dossiers montrent "la régularité de la procédure d’examen et de délivrance (du visa – ndlr) en conformité avec les règles applicables en matière d’immigration", peut-on lire.

S’il avait été prouvé que le prince Harry avait menti au sujet de sa consommation de drogue dans sa demande de visa, il aurait été passible d’une interdiction de séjour à vie. Et d'une expulsion immédiate ? Interrogé à plusieurs reprises au sujet de l’affaire ces derniers mois, Donald Trump avait assuré qu’il n’exigerait pas le départ du frère du prince William, estimant qu’il avait "déjà assez de problèmes avec sa femme, qui a l’air horrible". Sympa.

Jérôme VERMELIN

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