La maire de Paris est prise à partie sur les réseaux sociaux en raison d'une série de déplacements dans le Pacifique.Annoncée "jusqu'à la mi-novembre" à Tahiti, Anne Hidalgo est accusée de passer des vacances au soleil en utilisant comme prétexte la visite d'un site olympique.L'élue parisienne est bien en congés actuellement en Polynésie. Un séjour à ses frais qui fait suite à une série des visites officielles.
Mise à jour du 4/11/2023 : cet article a été actualité suite aux éléments dévoilés par le Parisien. Si Anne Hidalgo devait se rendre en personne sur le lieu des épreuves de surf à Tahiti, il s'avère selon le quotidien qu'elle a finalement choisi de se faire représenter sur place, en raison des tensions locales liées aux aménagements prévus.
Depuis la publication d'un article du Canard enchaîné, la maire de Paris Anne Hidalgo subit des salves de critiques de la part d'élus et d'internautes sur les réseaux sociaux. En ligne, on lit que l'élue de la capitale "s’absente à Tahiti jusqu’à mi-novembre", et ce pour "inspecter les infrastructures de l’épreuve de surf des JO 2024". Dans l'article de l'hebdomadaire à l'origine de la polémique, ces éléments sont fournis par le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez.
Anne Hidalgo "se paie des vacances aux frais de la princesse", pestent certains, quand d'autres raillent des "vacances olympiques", à l'instar de l'ancien député du RN, Gilbert Collard. Une polémique que dénonce aujourd'hui l'entourage de la maire de Paris.
Un congé suite à des visites officielles
Contactée par TF1info, la mairie de Paris confirme qu'Anne Hidalgo s'est envolée vers le Pacifique à la mi-octobre. Elle s'est rendue en "Nouvelle-Calédonie et en Polynésie du 16 au 21 octobre", nous fait-on savoir. Deux escales qui n'avaient pas pour seul objectif une visite de site olympique, puisque l'édile a rencontré lors de ces quelques jours "les membres du Sénat coutumier, le Haut Commissaire Louis le Franc, la maire de Noumea et le Conseil municipal". Il s'agissait notamment d'évoquer "la question de la préservation de l’environnement", précise la municipalité.
Après une série d'autres rencontres en Nouvelle-Calédonie, Anne Hidalgo a pris le chemin de la Polynésie, où elle "s'est entretenue avec le président de la Polynésie française Moetai Brotherson et le maire de Papeete". C'est sur l'île de Tahiti que la maire de Paris s'est intéressée au site de surf de JO, Teahupo'o, qui cristallise à l'heure actuelle de nombreuses tensions. Lors de ces six jours de visites, l'ancienne candidate socialiste à la présidentielle était "accompagné de membres de son cabinet ainsi que des élus Pierre Rabadan et Jacques Martial". Selon des informations rapportées par Le Parisien, la maire de Paris ne s'est finalement pas rendue en personne sur le lieu des épreuves, préférant se faire représenter par un adjoint. Une modification du programme initial, justifié par le "climat de tension sur place", relate le quotidien.
Après ces quelques jours, Anne Hidalgo n'est pas rentrée dans la capitale. La maire "est en ce moment en vacances", indique son équipe à TF1info. Un programme connu de longue date puisque la presse polynésienne glissait dès le mois de juin que l'élue serait en visite dans l'archipel cet automne, et qu'elle en profiterait aussi pour "voir de la famille".
Contrairement à ce que laissaient entendre les propos du Préfet de police de Paris dans le Canard Enchaîné, Anne Hidalgo ne sera pas absente jusqu'à la mi-novembre. "La maire de Paris sera de retour à l'hôtel de ville à la fin des vacances scolaires le 6 novembre, comme des millions de Français", glisse la municipalité.