Dmitri Peskov, porte-parole de la présidence russe, a assuré samedi que Vladimir Poutine éprouvait de la peine après l'attentat qui a fait 144 morts le 22 mars à Moscou.Le président russe n'a assisté à aucune cérémonie d'hommage et n'a pas rencontré de familles de victimes à ce stade.
Vladimir Poutine ne l'a pas montré jusqu'ici, mais il est peiné par l'attentat du Crocus City Hall, qui a fait 144 morts et 551 blessés le 22 mars dernier dans la banlieue de Moscou. C'est ce qu'a assuré samedi, lors d'une interview, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
Le président russe n'a assisté pour l'heure à aucune cérémonie d'hommage aux victimes de l'attentat, et n'a pas rendu visite aux familles des victimes ou aux blessés. Pour autant, "le chef de l'État se sent personnellement et pleinement concerné par ce genre de tragédie", a assuré Peskov. Avant d'ajouter : "Croyez-moi, même si vous ne voyez pas de larmes sur son visage, cela ne veut pas dire qu'il ne souffre pas."
"Il est peu probable que quelqu'un sache et comprenne ce qu'il traverse, y compris vous et moi", a-t-il également déclaré.
Pas de visite prévue
Vladimir Poutine avait attendu le lendemain de cette attaque revendiquée par l'État islamique pour s'exprimer. Le Kremlin a indiqué jeudi qu'il n'avait pas prévu dans l'immédiat de rencontrer les familles des victimes, ni de se rendre sur les lieux de l'attentat.
Le président russe a admis seulement lundi que l'attentat avait été commis par des "islamistes radicaux", mais les autorités russes continuent d'accuser l'Ukraine et ses alliés occidentaux de l'avoir "facilité". Ce que démentent fermement les autorités visées.