Un homme a été interpellé ce samedi dans les Yvelines, deux jours après la découverte des corps sans vie d'une mère et ses deux enfants à Dreux.Il s'agit du père des deux jeunes victimes.Placé en garde à vue, il doit maintenant être entendu par la police judiciaire.
Deux jours après la découverte jeudi des corps sans vie d'une femme et de ses deux enfants à Dreux (Eure-et-Loir), un homme a été interpellé à Plaisir (Yvelines) ce samedi 27 mai, indique le parquet de Chartres.
Il s'agit de l'ex-conjoint de la femme décédée et le père des deux enfants. Âgé de 46 ans, il a été arrêté par la police locale "à la suite de l'appel d'une employée d'une boutique de téléphonie", précise le parquet. Il a été placé en garde à vue et va être entendu par la police judiciaire d'Orléans sur les faits d'homicides volontaires aggravés.
Un homme déjà condamné pour violences
Cet homme était recherché depuis la découverte jeudi de trois corps, celui d'une mère de 36 ans, de sa fille de 13 ans et d'un bébé garçon de 18 mois, dans leur pavillon. Les corps présentaient des plaies et les premières constatations conduisaient "à privilégier l’utilisation d’une arme blanche par l’auteur des faits", selon le magistrat qui avait saisi la direction territoriale de la police judiciaire d'Orléans.
Il a déjà été condamné en septembre 2021 à un an de prison, dont quatre mois avec sursis probatoire de deux ans, pour violences aggravées sur son ex-conjointe et sur sa fille. Il avait aussi l'interdiction de les contacter. Le juge d'application de Chartres avait prononcé, en janvier 2023, une mainlevée partielle de cette interdiction de contact avec sa fille. Une rencontre avait eu lieu en mars, "sans difficulté particulière", selon le parquet.
Le 9 mai dernier, l'ex-conjointe avait toutefois déposé plainte après avoir découvert un traceur GPS installé sous sa voiture, désignant son ancien compagnon. L'homme était convoqué le 2 juin dans cette affaire. Par ailleurs, la victime avait à nouveau déposé plainte le 24 mai pour "vols de bijoux et de documents d'identité", accusant là encore son ex-conjoint et le soupçonnant d'avoir conservé des clés du domicile familial.