Edson Arantes do Nascimento, dit Pelé, s'est éteint jeudi 29 décembre, à l'âge de 82 ans.Le "Roi" laisse derrière lui un héritage immense et une trace indélébile dans l'histoire du football.Au Brésil, c'est un deuil national de trois jours qui s'ouvre.
Le "Roi" s'est éteint. Après plusieurs jours passés à l'hôpital de Sao Paulo dans un état critique, Edson Arantes do Nascimento est décédé vendredi 29 décembre. L'histoire retiendra un nom, son diminutif : Pelé. Auteur d'actions légendaires et détenteur d'un palmarès long comme le bras - avec notamment 3 Coupes du monde remportées, ce qu'aucun autre joueur n'a (pour l'instant) réussi à accomplir -, il a marqué à jamais le football. "Avant Pelé, le football était juste un sport. Pelé a tout changé, il a fait du football un art" : la réaction de Neymar, et de tant d'autres personnalités, après le décès de son compatriote suffit à comprendre l'aspect légendaire de ce joueur, considéré par beaucoup comme le meilleur de tous les temps.
Pelé a porté le nom du Brésil dans le monde entier.
Jair Bolsonaro
Au Brésil, sa disparition laisse un vide immense. À Rio de Janeiro, le Christ Rédempteur du Corcovado, monument emblématique qui domine la baie, a été illuminé en son hommage, tout comme le mythique stade Maracana.
Toujours en exercice, jusqu'au 1er janvier, le président Jair Bolsonaro a décrété trois jours de deuil national en la mémoire de l'enfant de Santos. "Le deuil officiel est décrété dans tout le pays [...], une marque de respect après le décès d'Edson Arantes do Nascimento, Pelé", indique le texte. L'attaquant "a porté le nom du Brésil dans le monde entier. Il a transformé le football en art et en joie", a ajouté le chef d'État sortant sur Twitter. "Jamais, il n'y a eu un numéro 10 comme lui", renchérit son successeur à la présidence, Lula. "Peu de Brésiliens ont porté le nom de notre pays aussi loin que lui", estime-t-il.
Au terme de cette période, une veillée funèbre, ouverte au public, aura lieu lundi 2 janvier et durera 24 heures, au stade du Santos FC, club où l'éternel numéro 10 a brillé de 1956 à 1974. L'enterrement, mardi, se déroulera, en revanche, dans l'intimité familiale, après un cortège suivant le cercueil dans les rues de Santos. Pour sa part, la ville portuaire, située à 80 km de Sao Paulo, a décrété un deuil de sept jours. De quoi honorer, comme il se doit, son défunt "Roi".