Lucas, un enfant belge de 12 ans, semble avoir quasiment guéri d'un cancer du cerveau réputé incurable.Diagnostiqué d'une tumeur au cerveau à l'âge de six ans, le jeune garçon n'a aujourd'hui plus de symptômes de la maladie.Les médecins cherchent ce qu'il s'est produit dans son corps pour pouvoir éventuellement "le reproduire médicalement".
Ses parents disent qu'il "n'a plus rien", ses médecins répètent qu'il est "peut-être guéri" : l'histoire de Lucas, 12 ans, remis d'un cancer réputé incurable, a tout du miracle. Rapportée par Le Parisien, cette bonne nouvelle est d'abord l'aboutissement d'un long combat médical pour ce jeune garçon belge et de sa famille. Alors qu'il n'a que six ans, Lucas est diagnostiqué d'un gliome infiltrant du tronc cérébral, une tumeur rare qui attaque seulement le cerveau de quelques dizaines d'enfants en France chaque année.
Un espoir dans la recherche contre le cancer ?
Après le diagnostic, il commence un long processus de soins pour espérer venir à bout de la maladie. Les séances de radiothérapie s'enchaînent. "Les médecins étaient clairs. Ils nous ont donné les statistiques, qui n’étaient pas bonnes, pas bonnes du tout…", confie au journal Cédric, le père du jeune garçon. Lucas arrive à l'institut Gustave-Roussy, à Villejuif (Val-de-Marne) pour intégrer le programme expérimental 'un nouveau traitement contre le cancer.
Finalement, durant cinq ans, aucune dégradation de son état de santé n'est à relever. Ses parents et le personnel médical sont surpris, d'autant plus que l'évolution positive de Lucas n'est pas lié à la prise de son traitement médical. Il semblerait que Lucas n'ait connu qu'une forme particulière de la maladie. Une "rémission très longue" qui pourrait aussi servir d'espoir pour la recherche contre le cancer.
"On doit comprendre quoi et pourquoi pour réussir à reproduire médicalement chez d’autres patients ce qui s’est passé naturellement chez lui. Ça, ce serait formidable", souligne dans le quotidien parisien le docteur Jacques Grill, médecin à l’hôpital Gustave-Roussy, le premier centre de lutte contre le cancer en Europe. "On aimerait tellement que ça serve, que Lucas ne soit pas l'exception", ajoute de son côté Cédric, le papa.