Fillette tuée dans les Vosges : l'autopsie permet d'exclure un viol

par Marius BOCQUET AFP
Publié le 28 avril 2023 à 16h12, mis à jour le 29 avril 2023 à 0h08

Source : JT 20h WE

L'autopsie de Rose, la fillette tuée dans les Vosges mardi dernier, permet d'exclure un viol, selon le procureur de la République d'Epinal.
Le corps de la petite fille de 5 ans avait été découvert dans un sac plastique à Rambervillers.
L'adolescent soupçonné du meurtre de la fillette a été mis en examen et placé jeudi en détention provisoire.

L'autopsie de Rose, la fillette tuée dans les Vosges, permet d'exclure un viol, selon le procureur de la République d'Epinal. "L’autopsie réalisée ce matin au CHU de NANCY a permis d’exclure des faits de pénétration anale et vaginale", indique-t-il ce vendredi dans un communiqué. "Des analyses médico-légales complémentaires, pouvant prendre plusieurs jours, sont attendues pour établir les causes de la mort.", précise-t-il.

Le corps de la petite fille de 5 ans a été retrouvé mardi dans un sac plastique dans un appartement de Rambervillers, quelques heures après que ses parents eurent signalé sa disparition aux forces de l'ordre. Un garçon de 15 ans, déjà mis en examen pour viol sur mineur l'an dernier, a été mis en examen pour meurtre de mineur de moins de 15 ans et placé en détention provisoire par le juge des libertés et de la détention, a annoncé jeudi le procureur Frédéric Nahon, après deux jours de garde à vue.

Une "altération du discernement"

Durant sa garde à vue, l'adolescent "a fait usage de son droit au silence (…) Nous n'avons donc pas sa version sur les faits qui lui sont reprochés", avait révélé le procureur lors d'une conférence de presse à la mi-journée. "Lors de sa garde à vue et de son interpellation, le mineur n'a toutefois pas tenu de propos délirants ou laissant penser à des troubles psychiatriques". Un expert a cependant conclu "à l'existence d'une altération du discernement et à sa dangerosité pour les autres", selon Eric Nahon.

Depuis son retour à Rambervillers en mars dernier, il était soumis à une obligation de soins et de formation, sous la surveillance de la Protection judiciaire de la jeunesse. Eric Nahon a souligné que le jeune homme respectait ces obligations et était en stage de cuisine. "Les rapports rendus par les éducateurs concluaient d'ailleurs à une évolution positive du mineur tant dans le cadre du centre éducatif fermé qu'à domicile", a rapporté le procureur.


Marius BOCQUET AFP

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