Le frère cadet de Charles III passe la fin de l’été sur la propriété écossaise de la famille royale avec le monarque.Il a été photographié dans la même voiture que le prince et la princesse de Galles, en route vers la messe dominicale.Signe que le sexagénaire, bien que banni de toute activité publique, reste en privé un membre essentiel du clan.
Il était là pour voir son aîné être officiellement couronné roi d’Angleterre, le 6 mai. Il était là aussi le lendemain, aux côtés de son ex-épouse Sarah Ferguson, pour profiter du concert spécial organisé à Windsor en l’honneur de l’accession au trône de son frère Charles III. Contraint à la discrétion depuis que son nom a été associé à celui du défunt pédocriminel Jeffrey Epstein, le prince Andrew n’a pas pour autant perdu sa place au sein des Windsor qui, pas plus tard que le week-end dernier, l’ont accueilli pour un moment particulier.
Une photo virale
Le duc d’York, 63 ans, a été invité à prendre part à la retraite estivale de la famille royale britannique sur leur propriété de Balmoral. La première depuis la mort d’Elizabeth II au même endroit un an plus tôt. Le sexagénaire a fait du covoiturage pour arriver à l’église de Crathie Kirk dimanche 27 août, mais pas avec n’importe qui. C’est le prince William qui était au volant, quand son épouse Kate Middleton était installée sur la banquette arrière. Inédite, la photo du trio a largement été relayée par la presse anglo-saxonne et interprétée comme un signe de relations apaisées. Notamment entre l’héritier du trône et son oncle.
Prince Andrew travelling to church with Prince William and Kate at Balmoral was 'a public statement of togetherness' but he will never return to official duties, royal expert says https://t.co/Hjk44qNyzX pic.twitter.com/gL8ZXjJN9j — Daily Mail U.K. (@DailyMailUK) August 28, 2023
Tous les deux avaient assisté à l’office de Noël à Sandringham et à celui de Pâques à Windsor, sans pour autant s’adresser la parole en public. Rappelons que William a largement soutenu la décision de son père de modifier la loi permettant d'augmenter le nombre de ses conseillers d'État. De quoi empêcher le duc d’York, mais aussi le prince Harry, de remplacer le roi en cas d’incapacité à assurer ses fonctions de chef de l’État.
La présence d'Andrew à Balmoral cet été est assimilée à "un signe d'unité", une "branche d’olivier" tendue par le monarque à son cadet, qui n’est plus un membre actif de la famille royale depuis 2019. Mis au ban de la vie publique après une désastreuse interview – qui va donner lieu à un film Netflix - puis privé de ses titres, il a échappé à un procès pour viol à New York grâce à un accord à plusieurs millions de dollars – payé en grande partie par la reine.
Pas de retour aux affaires
Ces derniers mois, il a notamment vu sa rente annuelle réduite et a perdu sa protection policière. Il s’est murmuré un temps que Harry et Meghan avaient été expulsés de leur résidence de Frogmore Cottage pour qu’il puisse s’y installer. Sans que l’information soit jamais commentée par le palais.
Par ailleurs, Andrew a assisté à chaque évènement familial de grande ampleur depuis la mort de la reine. Reste que ce regain d’amour en privé ne devrait pas s’accompagner d’un retour au travail pour le duc. Des sources royales affirment au Telegraph que Charles III ne déviera pas de sa ligne et qu’il n’offrira pas à son frère un rôle de premier plan. C'est en coulisses qu'il entend l'aider à remonter la pente.
Certains spécialistes estiment déjà que William "a fait une erreur" en s’affichant avec son oncle, toujours jugé "radioactif" par l’opinion publique, selon le journaliste de Newsweek Jack Royston. Remettre Andrew sur le devant de la scène publique, c’est risquer d’enclencher une polémique qui pourrait être désastreuse pour l’image des Windsor. Un nouveau séisme médiatique dont Charles III se passerait bien après l’exil fracassant de son fils Harry.