Marine Le Pen a été condamnée à cinq ans d’inéligibilité immédiate et quatre ans de prison dont deux ferme pour détournement de fonds publics dans l’affaire des assistants parlementaires européens du RN.
Plusieurs dirigeants européens de la droite populiste ont partagé leur soutien dans les minutes suivant le jugement.

Les preuves de soutien envers Marine le Pen n'ont pas tardé. Ce lundi 31 mars, la députée RN a été condamnée à une peine d'inéligibilité de cinq ans avec exécution immédiate et quatre ans de prison, dont deux ferme, dans l'affaire des assistants parlementaires européens du Rassemblement national. 

Avant même que la durée de cette peine d’inéligibilité ne soit d’ailleurs connue, Moscou a partagé sa solidarité envers l’ancienne présidente du parti. Questionné sur le sujet lors d’un point presse, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a considéré que "de plus en plus de capitales européennes empruntent la voie de la violation des normes démocratiques". 

"Je suis Marine !", a par ailleurs scandé (nouvelle fenêtre) Viktor Orban, Premier ministre hongrois et allié de longue date du parti français d’extrême droite. En Italie, le leader de la Ligue Matteo Salvini a été plus prolixe (nouvelle fenêtre) sur ses réseaux sociaux : "A Paris, on condamne Marine Le Pen et on voudrait l'exclure de la vie politique. Un mauvais film que l'on voit aussi dans d'autres pays comme la Roumanie. Celui contre Marine Le Pen est une déclaration de guerre de Bruxelles, à un moment où les pulsions guerrières de Von der Leyen et de Macron font peur". 

De son côté, le Néerlandais Geert Wilders, du Parti pour la liberté, s'est dit "choqué (nouvelle fenêtre) par le verdict extrêmement sévère rendu contre" la présidente des députés RN. "Je la soutiens et crois en elle à 100 % et je suis convaincu qu'elle gagnera son appel et deviendra présidente de la République française." Ces trois formations politiques appartiennent au même groupe que le RN au Parlement européen, Patriotes pour l’Europe. 

En France, Éric Ciotti, Éric Zemmour et Jordan Bardella ont également réagi et crié au déni de démocratie. Pour rappel, l'effet immédiat de la condamnation de Marine Le Pen compromet largement sa candidature à l'élection présidentielle en 2027. L'une des issues possibles pour l'ancienne présidente du RN serait d'obtenir gain de cause en appel et de faire annuler cette inéligibilité. L'élue compte bien interjeter appel de sa condamnation. 

C.Q

Sur le
même thème

Tout
TF1 Info