Afghanistan : les anciens employés de la France bénéficieront immédiatement d'une protection de santé

MM
Publié le 29 août 2021 à 11h00

Source : TF1 Info

ASSISTANCE - Alors qu'un demandeur d'asile doit d'ordinaire attendre 3 mois pour bénéficier de la prise en charge des soins en France, le ministre de la Santé a expliqué au "JDD" que ce ne sera pas le cas des Afghans qui officiaient pour la France sur place.

L'accueil des quelque 2600 Afghans déjà rapatriés sur le sol français se précise : tel qu'indiqué par Olivier Véran au Journal du Dimanche, ce 29 août, les citoyens afghans ayant travaillé pour la France - l'armée française, des services diplomatiques ou culturels - auront droit à une protection de santé immédiate.

Une décision prise au regard "de l'urgence et de la précarité de la situation de ces familles", d'après le ministre de la Santé, et alors qu'il faut d'ordinaire à un demandeur d'asile attendre trois mois avant de bénéficier de la protection universelle maladie et de la complémentaire santé solidaire.

Au moins 2834 personnes évacuées d'Afghanistan

La décision a été transmise jeudi par le locataire de la rue de Duquesne au directeur général et au directeur des finances de la Caisse nationale de l'assurance maladie, poursuit l'hebdomadaire.

Emmanuel Macron a affirmé samedi que la France avait déjà évacué 2834 personnes d'Afghanistan. Sur ce total, plus de 2600 sont des Afghans menacés dans leur pays. On ignore, en revanche, combien ont travaillé sur place pour l'État français.

La France a cessé ses opérations d'évacuation vendredi, quelques jours avant le départ complet des forces américaines. Dimanche, dans un entretien au JDD, le chef de l'État a affirmé que Paris et Londres allaient plaider lundi, lors d'une réunion des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, pour la création à Kaboul d'une "safe zone"

Le président de la République souhaite aussi, grâce à l'aide du Qatar, qui entretient de bonnes relations avec les talibans, "aménager des opérations de pont aérien ou de réouverture de certaines lignes aériennes" et mener des évacuations ciblées "qui ne se feront pas par l’aéroport militaire de Kaboul"


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