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Loïk Le Priol, mis en cause dans le meurtre de Federico Aramburú, posant dans sa Jeep militaire à Paris, en 2015.
Loïk Le Priol, mis en cause dans le meurtre de Federico Aramburú, posant dans sa Jeep militaire à Paris, en 2015.
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Meurtre de Federico Aramburú : Loïk Le Priol avait été recruté par les forces spéciales malgré sa fiche S

Info Marianne

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Selon des documents collectés par « Marianne », Loïk Le Priol, ancien militaire soupçonné d’avoir tué le rugbyman argentin Federico Martín Aramburú à Paris, a pu intégrer une unité d’élite de l’armée et participer à des opérations hautement sensibles alors qu’il était fiché « S », pour « atteinte à la sûreté de l’État », en raison de ses liens avec l’extrême droite radicale.

Est-il possible d’intégrer les forces spéciales de l’armée, de se voir confier les missions les plus sensibles au nom de l’État français, tout en étant fiché « S », pour « atteinte à la sûreté de l’État », en raison de son appartenance à l’extrême droite radicale ? La question paraît incongrue. La réponse est pourtant « oui », s'agissant de Loïk Le Priol.

Fiché S d'ultradroite

Selon nos informations, cet ancien militaire, aujourd’hui suspecté d’avoir abattu le rugbyman Federico Martín Aramburú sur le boulevard Saint-Germain (Paris 6e), en mars 2022, a été fiché « S » par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) à la date du 25 août 2011. À cette époque, il finissait tout juste sa formation de marin militaire à l’École des mousses de Brest.

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Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne