Une carte mondiale des QI, largement diffusée sur les réseaux sociaux, soutient l’idée que les habitants des pays les plus pauvres seraient moins intelligents… En cause, leur patrimoine génétique. Rien que ça.
Le temps où certains utilisaient la science pour asseoir leurs arguments racistes n’est pas révolu. En 2002, le psychologue britannique Richard Lynn et le politologue et sociologue finlandais Tatu Vanhanen publiaient le QI et de la richesse des nations. La thèse de cet essai : la corrélation entre le QI et le PIB par habitant repose sur des différences génétiques. Ainsi, certains pays seraient moins développés… parce que leurs populations seraient moins intelligentes. Racistes, dites-vous ? En 2018, l’université d’Ulster, en Irlande du Nord, retire justement le titre de professeur émérite à Richard Lynn après que le syndicat des étudiants a dénoncé ses points de vue « de nature raciste et sexiste ». De quoi mettre un terme à la triste polémique sur les liens entre QI et « races » ?