Accueil

Art de vivre Le goût de la France
À la Maison des Tanneurs, à Strasbourg, l'Histoire s'écrit dans la choucroute
La Maison des Tanneurs est le symbole vivant de la ferveur dont les Alsaciens font preuve à l’heure de recevoir. Une vertu savamment cultivée par la famille Lenhardt, qui préside à la destinée de cette institution depuis 1956.
Only France via AFP / Jean ISENMANN

Article abonné

À la Maison des Tanneurs, à Strasbourg, l'Histoire s'écrit dans la choucroute

La France de Périco

Par

Publié le

Je m'abonne pour 1€

Fondée en 1572, cette institution ancestrale porte haut les saveurs de l’Alsace. Un monument d’authenticité, dont la famille Lenhardt perpétue les charmes. Il est des sanctuaires où l’instant de table vire au mémorial.

Cela se passe à Strasbourg, sur les bords de l’Ill, là où les vieilles maisons à colombages de la capitale alsacienne dessinent un quartier appelé la Petite France. Après avoir subi si souvent les soubresauts de l’Histoire, l’autre capitale de l’Europe cultive un art et un savoir-vivre propres à la sociologie alsacienne. La première vertu de ce peuple, car c’en est un, est son sens de l’accueil et du partage. Ici, les portes et les flacons s’ouvrent au premier sourire, l’Alsace est le pays de cocagne par excellence. Excellence de ses paysages, excellence de ses villages, excellence de ses traditions, ­excellence de sa cuisine et de ses vins. Un trésor dont la pérennité – alors que tant d’autres territoires européens ont perdu le leur – justifie que le gastronome en quête d’émotion pure fasse le voyage jusqu’ici. Temple de ce patrimoine sensoriel partagé, la Maison des Tanneurs est le symbole vivant de la ferveur dont les Alsaciens font preuve à l’heure de recevoir. Une vertu savamment cultivée par la famille Lenhardt, qui préside à la destinée de cette institution depuis 1956.

A LIRE AUSSI : La Choucroute de chez Jenny

Votre abonnement nous engage

En vous abonnant, vous soutenez le projet de la rédaction de Marianne : un journalisme libre, ni partisan, ni pactisant, toujours engagé ; un journalisme à la fois critique et force de proposition.

Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne