Accueil

Politique Droite
Bruno Retailleau et Eric Ciotti lors de la conférence de presse de présentation de leur RIP sur l'immigration, le 12 mars 2024.
Bruno Retailleau et Eric Ciotti lors de la conférence de presse de présentation de leur RIP sur l'immigration, le 12 mars 2024.
Jacques Witt/SIPA

Article abonné

"Ils ont du mal à reprendre leur part de marché au RN" : pourquoi LR ne cesse de durcir le ton sur l'immigration

Course à Bardella

Par

Publié le

Je m'abonne pour 1€

En matière d’immigration, les positions des Républicains se confondent désormais souvent avec celles du Rassemblement national (RN). Conséquence de l’évolution du contexte sociétal, véritable tournant idéologique ou pure stratégie électorale d’un parti relégué à un rôle d’opposition ? Décryptage.

C’est la nouvelle trouvaille du Rassemblement national (RN) pour labourer sur les terres de la droite : se présenter comme le véritable héritier du Rassemblement pour la République (RPR). Son président Jordan Bardella en a fait à nouveau la démonstration ce 26 mars en organisant à la maison de la Chimie à Paris des « États généraux de l’immigration », en référence au colloque qu’avaient tenu en 1990 les mouvements d’opposition de la droite républicaine, dont le parti gaulliste.

À LIRE AUSSI : Pour faire main basse sur les municipales, le Rassemblement national ressuscite le RPR

La réunion avait débouché sur une série de propositions très droitières  : durcissement du regroupement familial, réforme du droit d’asile, conditionnement de certaines prestations sociales à une durée de séjour, etc. De quoi faire dire à Jordan Bardella que le programme défendu par le RPR à cette époque « où il était réellement de droite » est équivalent à celui, actuel, du RN. Façon de lisser son allure et de donner à sa formation l’image d’un parti de gouvernement.

Votre abonnement nous engage

En vous abonnant, vous soutenez le projet de la rédaction de Marianne : un journalisme libre, ni partisan, ni pactisant, toujours engagé ; un journalisme à la fois critique et force de proposition.

Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne