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Dans « 9.3 BB », la veuve d’un policier se tourne vers le théâtre comme une thérapie personnelle, mettant en scène l’Antigone de Bertolt Brecht en Seine-Saint-Denis.
Dans « 9.3 BB », la veuve d’un policier se tourne vers le théâtre comme une thérapie personnelle, mettant en scène l’Antigone de Bertolt Brecht en Seine-Saint-Denis.
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Abd al Malik : "Je crois en un sursaut français, en se basant sur la laïcité, un concept qui unit"

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Le rappeur et réalisateur strasbourgeois passe une deuxième fois derrière la caméra, dix ans après son film « Qu’Allah bénisse la France ». Dans la série « 9.3 BB », la veuve d’un policier redonne un sens à sa vie en mettant en scène l’ « Antigone » de Bertolt Brecht en Seine-Saint-Denis. Entre islam, laïcité et banlieue, Abd al Malik revendique coûte que coûte son rôle d’« homme passerelle ». Quitte à flirter avec les bons sentiments ?

Marianne : Dans Qu’Allah bénisse la France (2014), vous racontiez votre jeunesse dans le quartier strasbourgeois du Neuhof. Votre série « 9.3 BB » est-elle la suite de ce film ?

Abd al Malik : Pas vraiment, non. Cette fois-ci, je m’intéresse à la Seine-Saint-Denis, dont est issue mon épouse, Wallen, qui a écrit la série. Nous avons tourné à Romainville, Bagnolet, Aulnay-sous-Bois et Montreuil durant sept semaines. « 9.3 BB » raconte l’histoire de Leïla, jeune femme d’une cité HLM de ce département, passionnée de poésie.

L’amour de sa vie, Bruno, est un policier infiltré dans un groupe d’extrême droite. Quand il est tué lors d’une bagarre, elle abandonne ses cours d’étudiante en droit. Leïla (Luiza Benaïssa) habite face à un de ces théâtres de banlieue dont les habitants pensent qu’ils sont faits pour « les gens de Paris ».

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Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne