Ce mardi 23 avril, le commissaire du Conseil de l'Europe pour les Droits de l'homme a appelé le gouvernement britannique à revenir sur son projet d'expulsion de migrants vers le Rwanda, qui vient d'être adopté au Parlement, dénonçant une « atteinte à l'indépendance de la justice ».
Vers un rétropédalage ? Ce mardi 23 avril, le patron des droits de l'Homme au sein du Conseil de l'Europe a appelé le gouvernement britannique à revenir sur son projet d'expulser des migrants vers le Rwanda, après le vote en ce sens de son parlement, la veille.
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« Le gouvernement du Royaume-Uni doit s'abstenir d'expulser des gens au terme de son plan Rwanda et revenir sur l'atteinte à l'indépendance de la justice que constitue ce projet de loi », a en effet déclaré le commissaire du Conseil de l'Europe, Michael O'Flaherty, dans un communiqué au sujet de Londres, qui fait partie des 46 États-membres de cette institution.
Nouveau traité entre Londres et Kigali
Annoncée il y a deux ans par le gouvernement conservateur de Rishi Sunak et présenté comme une mesure phare de sa politique de lutte contre l'immigration clandestine, cette loi prévoit d'envoyer au Rwanda les demandeurs d'asile (d'où qu'ils viennent) entrés illégalement au Royaume-Uni, notamment en traversant la Manche sur des canots pneumatiques.
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Adossé à un nouveau traité entre Londres et Kigali, qui prévoit notamment le versement de sommes substantielles au Rwanda en échange de l'accueil desdits migrants, le texte adopté au Parlement entend également répondre aux conclusions de la Cour suprême, qui avait jugé le projet initial illégal en novembre dernier.
