Longtemps piliers de notre vie politique, PS et LR ont vécu une catastrophe électorale dont ils vont avoir du mal à se relever. Le Mouvement républicain populaire, point d’équilibre de la IVe République, a connu un destin analogue.
Se relève-t-on de pareille déculottée ? Piliers de la Ve République pendant près d’un demi-siècle, le Parti socialiste et Les Républicains ont été presque anéantis au premier tour de cette élection présidentielle de 2022. Ébranlé par les 6,36 % de Benoît Hamon en 2017, le PS est tombé à 1,75 % le 10 avril. Un cataclysme pour le parti refondé, en 1971, au congrès d’Épinay, sur les décombres de la SFIO. Clap de fin ? Prélude à une absorption ? Les LR, même s’ils courent moins le risque de l’effacement, connaissent un désarroi similaire depuis que Valérie Pécresse a recueilli moins de 5 % des suffrages exprimés.