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Crise des urgences : la "bobologie" n’explique pas tout…
La vulnérabilité sociale apparaît « plus déterminante que les caractéristiques géographiques, telles que la densité médicale ».
Raphael Lafargue / Abaca

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Crise des urgences : la "bobologie" n’explique pas tout…

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Les passages inutiles aux urgences sont souvent dénoncés comme responsables de l’engorgement des services, ce qui est simplificateur. En réalité, la probabilité de visite inadéquate s’accroît surtout... avec l’absence de Sécurité sociale et de mutuelle.

Des pédiatres urgentistes pestent régulièrement contre ces parents angoissés qui viennent consulter, leur enfant enfiévré dans les bras, sans même lui avoir donné du Doliprane pour faire baisser sa température. La fièvre est fréquente en bas âge, mais le plus souvent sans gravité. Les passages inutiles aux urgences sont ainsi dénoncés comme responsables de l’engorgement des services, ce qui est simplificateur.

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Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne