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Jospin, Macron, Sarkozy… : ces bêtises qu'ils n'auraient pas dû dire
Lionel Jospin, Nicolas Sarkozy, Emmanuel Macron.
AFP

Jospin, Macron, Sarkozy… : ces bêtises qu'ils n'auraient pas dû dire

Sept fois dans sa bouche

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Suite du dossier « conneries » de « Marianne ». Des saillies anglaises de Raffarin aux coups de mentons hâtifs de Fillon, retour sur ces déclarations qui auraient dû rester… des intentions.

« Il ne faut pas tout attendre de l’État. »

Lionel Jospin, 13 septembre 1999.

En avouant son impuissance face aux plans sociaux, en l’occurrence chez Michelin, le Premier ministre socialiste braque en une seule phrase les communistes, les chevènementistes et la gauche socialiste.

« Win the yes needs the no to win against the no. »

Jean-Pierre Raffarin, 12 mai 2005.

Le Premier ministre de Jacques Chirac mène campagne à sa manière pour le « Yes » au référendum sur le Traité constitutionnel européen. Un discours qui a eu l’effet inverse de celui recherché puisque le « No » l’a emporté avec 54,67 % des voix.

« Robinson, quand le naufrage est là, il ne se prend pas les mains dans la tête en essayant de faire une grande théorie du naufrage. [...] Il prend d’abord du jambon et du fromage, mais il a en lui cette capacité à réinventer une histoire unique. Je crois qu’on a ça. »

Emmanuel Macron, 6 mai 2020.

En dévoilant son plan d’aide au monde de la culture, durement touché par le confinement, le chef de l’État use de cette drôle de formule pour évoquer la résilience des Français. Mais l’expression tombe… complètement à côté de la plaque.

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« Si ça vous fait plaisir, ça ne coûte pas très cher. »

Nicolas Sarkozy, 15 novembre 2014.

Devant les militants de Sens commun, émanation de la Manif pour tous, l’ancien chef de l’État fait une promesse peu claire : réécrire la loi Taubira et, en même temps, l’abroger. Mais peu importe, selon lui, cela aboutit au même résultat : tenter de capter les voix de ces militants identitaires.

« Qui imagine le général de Gaulle mis en examen ? »

François Fillon, 28 août 2016.

Avec cette saillie, le candidat à la primaire de la droite galvanise ses troupes anti-sarkozystes. Il paiera cher cette petite phrase, mis à son tour en examen dans l’affaire des emplois présumés fictifs de son épouse, Penelope.

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Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne