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Sarah Saldmann a pris une place à part au barreau.
Sarah Saldmann a pris une place à part au barreau.
Capture d'écran RMC

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Sarah Saldmann, la "Nabilla du barreau"

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Adepte de la provoc' au micro des médias qui lui donnent la parole, des « Grandes Gueules » à « TPMP », l’avocate Sarah Saldmann s’est d’abord fait connaître pour son activisme contre les maltraitances en Ehpad. Mais ses saillies contre une « France d’assistés » rencontrent plus d’écho que ses initiatives pénales. Aujourd'hui, elle est visée par une enquête déontologique.

Un Perrier et une gamelle d’eau. Attablée dans un café du chic VIIe arrondissement de Paris, Sarah Saldmann jette un regard tendre sur son chihuahua avant de passer sa commande : « Il m’accompagne presque partout. » À ses côtés, Triomphe, acheté « sur un coup de tête » quand elle était étudiante – prix moyen en boutique, 4 500 € – trône sur la banquette. Le petit chien restera discret tout au long de l’entretien. Contrairement à sa maîtresse. « Moi, j’ai aucun filtre, j’en ai rien à foutre » assure la médiatique avocate de 31 ans. Derrière son sourire et ses mèches blondes se cache une grande gueule.

Voici presque un an que Sarah Saldmann donne son avis trois fois par mois dans l’émission phare de RMC, les « Grandes Gueules » (« GG »), qui rassemble 1,3 million d’auditeurs par jour. Au micro, elle s’est vite forgé une réputation de sniper sans-gêne. « Elle a un côté provocateur, direct, assumant une position libérale, de droite » décrit Olivier Truchot, journaliste et co-animateur. Ce qui donne ce genre de saillie à propos de la pénurie de serveurs en période estivale : « Ces personnes sont payées au smic […] on a des personnes […] sous perfusion d’aides, qui sont vautrées sur leur canapé à bouffer des chips devant la télé toute la journée […] et qui disent : “Je ne bosse pas.” » Avant de fustiger une « France d’assistés » qui « ne veut rien foutre ».

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Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne