On ne peut dénier à la femme le droit d’être aussi conne qu’un con. Seuls les démagos et les idéalistes le font. Pourtant…
Nous le disions en ouverture de ce dossier, la connerie est universellement partagée et se retrouve en proportions similaires dans toutes les classes sociales… et dans tous les genres. Il y a certainement autant de connes que de cons. Ce n’est pas scientifiquement documenté mais un impérieux principe d’égalité nous incline à postuler qu’il ne peut en être autrement. Ceux qui s’offusquent d’une telle assertion et dénient à la femme le droit d’être aussi conne qu’un con peuvent se ranger en plusieurs catégories :
– ceux qui l’idéalisent pour mieux la marginaliser : au mieux peut-elle être bétassonne, comme l’est un enfant qu’il faut guider ;
– les indulgents par intérêt personnel : socialement la conne est dure à porter. Pour tout homme qui estime n’être pas trop con, admettre que l’on partage la vie d’une conne n’est pas évident. À moins, bien sûr, d’assumer le choix d’une femme trophée, dont les qualités sont avant tout de personnifier par sa beauté ou sa notoriété la réussite de monsieur ;