Quand un chef d’État avec des déficits commerciaux rencontre un autre chez d’État avec le même déséquilibre, de quoi se parlent-ils ? De protectionnisme commercial.
Emmanuel Macron s’envole-t-il avec des idées simples vers une Amérique pas très compliquée ? Comme Montesquieu, il croit toujours aux vertus adoucissantes du commerce. Et, symétriquement, aux dangers du protectionnisme, vecteur de conflit. « Nous souhaitons (…) la compétition (…) non seulement loyale mais aussi stratégique », assure une source élyséenne citée par Les Échos. Cette rhétorique libérale un peu – ou beaucoup – binaire, très en vogue dans les milieux macronistes, se cogne à un réel commercial bien différent.