Accueil

Société Éducation
Amélie Oudéa-Castéra, la nouvelle ministre de l'Éducation nationale, a fait un début en fanfare.
Amélie Oudéa-Castéra, la nouvelle ministre de l'Éducation nationale, a fait un début en fanfare.
AFP or licensors

Article abonné

"Il n'y a les moyens pour rien !" : pire que les casseroles d'Oudéa-Castéra, les promesses non tenues d'Attal

Patate chaude

Par et

Publié le

Je m'abonne pour 1€

Déjà fragilisée par des polémiques sur la scolarisation de ses enfants dans le privé, la ministre de l’Éducation nationale doit surtout assurer le service après-vente des promesses de son prédécesseur Gabriel Attal, notamment sur les groupes de niveau. Mission impossible ?

Avec les propos très maladroits qu’elle a tenus fin janvier sur les « paquets d’heures non remplacées » dans une école publique parisienne, Amélie Oudéa-Castéra, la nouvelle ministre de l’Éducation nationale , a fait un début en fanfare. Difficile d’asseoir son autorité à ce poste, tant les syndicats d’enseignants sont désormais remontés comme des coucous dès qu’elle s’exprime. Ses appuis dans la majorité se font discrets chez des députés échaudés par le feuilleton médiatique portant sur le parcours de ses enfants au collège privé Stanislas . Jusqu’à l’Élysée – qui la soutient toujours officiellement –, où une conseillère lâche du bout des lèvres que « ça risque d’être compliqué pour elle » même si, tente-t-elle de se rassurer, « les médias sur­occupés par la crise agricole ont déjà commencé à l’oublier ». L’exécutif compte aussi sur la nomination de secrétaires d’État pour l’épauler. Ces derniers jours, la ministre a cherché à se faire discrète, évitant les journalistes lors de ses déplacements.

Votre abonnement nous engage

En vous abonnant, vous soutenez le projet de la rédaction de Marianne : un journalisme libre, ni partisan, ni pactisant, toujours engagé ; un journalisme à la fois critique et force de proposition.

Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne