Accueil

Politique Macron
Macron ou Le Pen ? Que l'un ou l'autre soit élu, l'Assemblée nationale sera sens dessus dessous
Marine Le Pen, si elle venait à être victorieuse le 24 avril, pense pouvoir disposer d’une majorité. Ses troupes rappellent le précédent Macron 2017, expliquant que, à l’époque, on s’interrogeait également sur la capacité du nouveau parti du jeune président à obtenir plus de 288 sièges à l’Assemblée nationale.
Isa Harsin / SIPA

Article abonné

Macron ou Le Pen ? Que l'un ou l'autre soit élu, l'Assemblée nationale sera sens dessus dessous

Bordel parlementaire

Par et

Publié le

Je m'abonne pour 1€

Pas besoin d'une boule de cristal. Il suffit de regarder le bilan de l'un et le programme de l'autre. Si Macron l'emporte, un vent de colère sociale risque bien de se lever sur fond de bataille entre générations. Mais si Marine Le Pen gagne… place au chaos politique, civil et financier.

Avec Macron : le danger d'une majorité trop plurielle

Adossés à un bloc composite, les Marcheurs peuvent difficilement prévoir dès le printemps à quoi ressemblerait leur future majorité. « Il faut éviter la boulimie », soupire une fidèle d’Édouard Philippe, dont le parti, Horizons, est devenu l’un des nombreux satellites de La République en marche. Il y a d’abord les centristes du MoDem, dirigé par François Bayrou, et Agir, le parti de centre droit chapeauté par Franck Riester. Ces trois formations – LREM, MoDem, Agir – représentent 345 députés sortants, dont la quasi-totalité va rempiler aux élections législatives. Il faut y ajouter trois chapelles sociales-démocrates : celles d’Olivier Dussopt (Territoires de progrès), de Barbara Pompili (En commun) et, désormais, du rallié dijonnais François Rebsamen (Fédération progressiste).

A LIRE AUSSI : Ces listes fantômes de futurs transfuges LR qui se baladent en Macronie

Votre abonnement nous engage

En vous abonnant, vous soutenez le projet de la rédaction de Marianne : un journalisme libre, ni partisan, ni pactisant, toujours engagé ; un journalisme à la fois critique et force de proposition.

Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne