Un peu plus de 2 000 personnes considérées comme proches de la cause écologiste sont surveillées et fichées S à l’échelle nationale, selon les services de renseignement. Un niveau de méfiance lié à la porosité actuelle entre la sphère verte et l’ultragauche.
L’État porte un œil très attentif aux défenseurs du climat. Selon les informations publiées dans le livre enquête L’affrontement qui vient. De l’éco-résistance à l’éco-terrorisme ? (éditions du Rocher), de Sébastien Leurquin et notre collaborateur Anthony Cortes, un peu plus de 2 000 individus considérés comme proches de la cause écologiste sont « surveillées » et « fichées S » à l’échelle nationale. Des chiffres confirmés par la direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI) et le Service central du renseignement territorial (SCRT). L'un d'entre eux, comme l'a révélé Europe 1 , a interpellé Emmanuel Macron ce samedi 25 février au Salon de l'agriculture avant d'être expulsé.