Accueil

Société
Migrants subsahariens se déclarant mineurs, occupant une école du XVIème arrondissement parisien. Lorsque leur dossier n'a pas été tranché, ni majeur ni mineur aux yeux de la loi, ils errent.
Migrants subsahariens se déclarant mineurs, occupant une école du XVIème arrondissement parisien. Lorsque leur dossier n'a pas été tranché, ni majeur ni mineur aux yeux de la loi, ils errent.
Clement Tissot/SIPA

Article abonné

Hausse des mineurs isolés étrangers : pourquoi la France peine à faire face au phénomène

Casse-tête

Par

Publié le

Je m'abonne pour 1€

Services de l’aide social à l’enfance saturés, justice dépassée, fraudes… La prise en charge de ceux que l’on appelle les mineurs non accompagnés pose bien des défis à la France. Et leur nombre ne cesse d’augmenter.

Il est arrivé sur le territoire français à l’été 2021, à l’âge de 15 ans, « pour travailler » expliquera-t-il. Tunisien considéré comme mineur isolé en France, Majdi A. se fait remarquer par la justice du fait d’une activité professionnelle particulière : il s’intègre par le trafic de stupéfiant dans le sud de la France. Les juges pour enfant le sanctionnent, il écope de « mesures éducatives ».

Ses problèmes ne s’arrêtent pas là. Majdi a la fâcheuse tendance à rechercher des armes sur internet, à détenir de la lecture djihadiste, et tient des propos violents dans le foyer niçois où il est hébergé. Il se considère comme « moudjahidine » c’est-à-dire un guerrier musulman, et devant la psychologue éducatrice, menace de « mettre une ceinture d’explosifs », de la tuer : « ta tête va partir d’un côté et ton corps de l’autre ! »

Votre abonnement nous engage

En vous abonnant, vous soutenez le projet de la rédaction de Marianne : un journalisme libre, ni partisan, ni pactisant, toujours engagé ; un journalisme à la fois critique et force de proposition.

Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne