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Demandeurs d'asile devant le vieux et prestigieux hôtel new yorkais Franklin Roosevelt.
Demandeurs d'asile devant le vieux et prestigieux hôtel new yorkais Franklin Roosevelt.
Anadolu Agency via AFP

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À New York, la crise des migrants divise la gauche

Crise

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En plus d’un an, la ville a accueilli environ 110 000 migrants et demandeurs d'asile dans des hôtels, des tentes et des anciens bureaux. Le maire démocrate Eric Adams, qui tente de mêler compassion et réalisme budgétaire, accuse le gouvernement Biden d’avoir laissé tomber sa ville.

À deux pas de la gare de Grand Central à Manhattan, l’hôtel Roosevelt est un ancien établissement de luxe des années 1920 qui a fermé en pleine pandémie de Covid-19, avant d’être transformé en centre d’accueil pour migrants et demandeurs d’asile en 2023. Devant l’entrée, Marianna, qui a fui le Venezuela, attend sa nièce. Cela fait cinq mois qu’elle est à New York, une ville qu’elle a rejoint à pied, en train, puis en avion dans un vol payé par une association.

Elle vit elle aussi dans un hôtel reconverti près de Times Square, dans une chambre qu’elle partage avec son fils de 6 ans. « Il va à l'école publique, où il apprend l’anglais. Moi, j’attends un permis de travail » résume-t-elle. En tant que Vénézuélienne qui fuit l’effondrement de l’économie de son pays, elle bénéficie d’un statut spécial qui devrait lui permettre d'obtenir un permis plus rapidement. De nombreux autres demandeurs d’asile tentent leur chance dans l'économie informelle en tant que livreurs ou marchands de fruits et de bonbons dans la rue et le métro.

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Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne