Favori pour devenir le prochain Premier ministre britannique, le chef du parti travailliste fait des promesses aux « travailleurs » et aux entreprises. Un entre-deux qui rappelle plus son illustre prédécesseur Tony Blair que Jeremy Corbyn.
Keir Starmer peut sourire. Tout laisse à penser qu’à l’issue de l’élection générale du 4 juillet, le chef du parti travailliste occupera le 10 Downing Street, la résidence de travail du chef du gouvernement britannique. Les sondages accordent en moyenne vingt points d’avance au Labour sur les conservateurs du Premier ministre Rishi Sunak. Surtout, lors de son premier grand discours, prononcé ce lundi 27 mai à Lancing, bourgade côtière du sud de l’Angleterre, l’ancien avocat de 61 ans a montré un visage serein et affirmé.
Le Keir Starmer hésitant et mal à l’aise en public des premières années suivant son arrivée en avril 2020 à la tête du principal parti d’opposition, malgré ses années passées dans les tribunaux et à la tête du Service des poursuites de la Couronne, a laissé la place à un tribun.