Si la malbouffe est encore souvent le lot de la cantine, on constate qu’améliorer le contenu de l’assiette est possible. Certains professionnels prouvent que l’on peut toujours mieux faire.
Notre société ne sauvera pas sa jeunesse si l’acte alimentaire n’est pas repensé. À l’heure où l’on parle de menace nucléaire, de crise majeure de l’énergie, de catastrophe climatique, d’insécurité sociale et de fléaux sanitaires, le contenu de l’assiette de nos enfants peut sembler dérisoire. C’est tout le contraire. Non pas que les dangers cités plus haut soient relatifs, mais, si l’on veut que les générations auxquelles nous laissons ce vieux monde puissent faire face à l’adversité, il leur faudra d’abord compter sur une alimentation à la fois saine et durable. La famine et la malnutrition ont rythmé le sort de l’humanité depuis la nuit des temps, occasionnant les tragédies que l’on sait, mais la société de consommation est aujourd’hui confrontée à un autre type de fléau alimentaire. Un symbole physiologique résume le phénomène : jadis, les pauvres étaient maigres, aujourd’hui, ils sont obèses. Obèses de malbouffe, déversée dans les grandes surfaces à prix écrasés, ruineuse pour le producteur et nocive pour le consommateur. Il y a donc urgence à éduquer ceux qui doivent se libérer de ce fléau.
A LIRE AUSSI : Paris : à La Rotonde, à Montparnasse, turbot grillé béarnaise et gigot d’agneau rôti
