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Selon François Hollande, « nous aurions pu supprimer toutes les fêtes locales, demander que tous les 14 juillets prévus soient reportés » mais « on ne l’a pas fait et personne ne l’a demandé car c’était envoyer le signe que nous pouvions vivre ».
Selon François Hollande, « nous aurions pu supprimer toutes les fêtes locales, demander que tous les 14 juillets prévus soient reportés » mais « on ne l’a pas fait et personne ne l’a demandé car c’était envoyer le signe que nous pouvions vivre ».
AFP

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"Un échec collectif" : au procès de l'attentat de Nice, Hollande, Cazeneuve et Molins sur le gril

Récit

Par Nicolas Quénel

Publié le

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L’ancien procureur de la République de Paris François Molins, le Président François Hollande et son ancien ministre de l’Intérieur de l’époque, Bernard Cazeneuve, sont venus témoigner à la barre du procès de l’attentat de Nice ce 10 octobre.

Une agitation inhabituelle occupe la cour d’assises spécialement constituée au palais de justice de Paris ce 10 octobre. Par leur présence, les trois personnalités invitées à venir témoigner à la barre du procès de l’attentat de Nice permettent de regarnir les bancs de la presse, des avocats et des parties civiles. Ils offrent aussi une pause pour les habitués de l’audience, qui ont déjà encaissé deux semaines éprouvantes de témoignages de victimes. Ces témoins, ce sont François Molins, l’ancien président de la République François Hollande et son ministre de l’Intérieur de l’époque, Bernard Cazeneuve, cités par deux conseils de partie civile.

Dans les couloirs du palais, des robes noires s’interrogent pourtant sur le sens de leur venue. Comme lors du procès du 13-Novembre ces avocats doutent que leurs témoignages aident à la manifestation de la vérité.

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Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne