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C’est finalement le Britannique Jim Skea qui a été élu président du Giec, le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat, après avoir éliminé au premier tour la Sud-Africaine Debra Roberts et le Belge Jean-Pascal van Ypersele, qui se présentait pour la deuxième fois à la présidence.
C’est finalement le Britannique Jim Skea qui a été élu président du Giec, le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat, après avoir éliminé au premier tour la Sud-Africaine Debra Roberts et le Belge Jean-Pascal van Ypersele, qui se présentait pour la deuxième fois à la présidence.
Belga via AFP / NICOLAS MAETERLINCK

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"Le vert lave plus blanc" : les ombres de Jean-Pascal van Ypersele, deux fois candidat au Giec

L'œil de Marianneke

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Le Belge Jean-Pascal van Ypersele, a donc échoué à prendre la tête du Giec, le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat. Une élection qui tombe à pic pour ce partisan de l'inclusivité, et qui permet de faire oublier un épisode peu glorieux de son passé, en rapport avec la complaisance de certains universitaires belges vis-à-vis du génocide rwandais. Le vert lave plus blanc, note avec malice notre chroniqueuse bruxelloise, Nadia Geerts.

C’est finalement le Britannique Jim Skea qui a été élu président du Giec, le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat, après avoir éliminé au premier tour la Sud-Africaine Debra Roberts et le Belge Jean-Pascal van Ypersele, qui se présentait pour la deuxième fois à la présidence. Et ça, c’est vraiment dommage. Parce que Jean-Pascal van Ypersele, c’est vraiment un homme formidable, dont l’audace est loin de se limiter à ses légendaires autant qu’improbables cravates, en lien avec la cause climatique. Ainsi, il n’a pas hésité à gravir le Mont Blanc pour se faire tirer le portrait à 4 810 mètres d’altitude, clamant son engagement à « mener le Giec vers de nouveaux sommets ». Un Giec qu’il martèle vouloir « plus inclusif, plus dynamique et plus pertinent ». Parce c’est vrai qu’un Giec, ça doit être inclusif. Qu’est-ce qui pourrait ne pas l’être, d’ailleurs ?

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Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne