Chaque dimanche, retrouvez les pires déclarations et les plus mauvaises idées de la semaine, picorées dans l'actualité. Au programme également : le quotidien « Ouest France » qui pioche des informations dans un article du « Monde » et oublie de retirer les traces de son emprunt.
Le mauvais calcul de la semaine
« On peut tromper mille fois mille personnes, non, on peut tromper une fois mille personnes, mais on ne peut pas tromper mille fois mille personnes. » Comme Emile dans la Cité de la peur, le président des Etats-Unis Joe Biden a du mal avec les chiffres. Ce dernier a affirmé, ce 25 juillet, que « plus de 100 personnes sont mortes » à cause de la Covid-19 dans son pays. « Nous ressentons encore la profonde perte de la pandémie », a déclaré le chef d'État dans un discours sur l'accès aux soins en santé mentale . Et de poursuivre, quelques secondes plus tard, après avoir commis sa bourde : « C’est 100 chaises vides autour de la table de la cuisine. Pour chaque perte, il y a tellement de gens laissés derrière avec le cœur brisé. » Il n'en fallait pas plus pour que de nouvelles attaques sur ses capacités cognitives s'abattent sur l'homme qui fêtera ses 81 automnes à la fin de l'année. Au début de son discours, Biden avait pourtant énoncé une statistique fidèle à la réalité : un million de morts. Peu importe, une étourderie et le mal était déjà fait.
L'oubli de la semaine
Un oubli, ça peut arriver à tout le monde ! À l'occasion d'un article sur les disparitions d’enfants publié ce mercredi 25 juillet, le quotidien régional Ouest France a pioché une partie de ses informations auprès de son homologue national, Le Monde et les a glissées dans le papier. Problème : les traces de l’emprunt n’ont pas été effacées.
« Vous pouvez partager un article en cliquant sur les icônes de partage en haut et à droite de celui-ci », pouvait-on ainsi lire en plein milieu de l’article, avant que le journal ne modifie l’erreur, relevée par un journaliste indépendant sur Twitter. Mais ce n’est pas tout. « La reproduction totale ou partielle d’un article, sans l’autorisation écrite et préalable du "Monde", est strictement interdite » était-il également écrit dans la première version du papier. Pour éviter cette gaffe, suffisait donc à Ouest France de lire… l’article de Ouest France.
La (vraie) gamelle de la semaine
C'est un piège vieux comme le monde, et ils sont quand même tombés dedans. Ce 27 juillet à l'aube, des gendarmes chargés d'évacuer la salle de l'Avenir à Brest se sont étalés dans une petite rue à cause d'une corde tendue entre deux panneaux sens interdit. Une vidéo publiée sur Twitter (désormais « X ») par l'agence finistérienne de Ouest France qui suivait l'évacuation en direct et visionnée presque 10 millions de fois.
« J'adore. Ils ont glissé sur quoi les playmobils ? Joli strike. Ça m'a fait ma journée », se moque un internaute, toujours sur X. « La police française dans toute sa splendeur », commente un autre, en faisant précéder son message de trois émojis « clown ». La réplique, qui ne s'est pas fait attendre, est venue de @La_Pollice, dont le compte sert surtout à afficher son soutien… à la police. « Il n'y a pas de policiers sur cette vidéo », dit-il, terminant son tweet par trois fois plus d'émojis « clown ». Pas un pour rattraper l'autre.
