Avec un coût unitaire de 45 dollars par baril en moyenne, l’envol des prix internationaux de l’or noir se traduit immédiatement par celui des profits pour TotalEnergies. De son côté, Engie et les autres opérateurs alternatifs sont censés répercuter leur récente manne financière vers les consommateurs finaux pour faire baisser leur facture. Pour l’instant, elle augmente de 7 %…
Rien ne se crée, tout se transforme. Appliqué à l’économie, ce principe de sciences physiques a une traduction simple : le surcoût de l’énergie des uns (les ménages) fait le surprofit des autres (les énergéticiens). L’ancienne Compagnie française des pétroles, devenue TotalEnergies, en sait quelque chose. Avec un point mort (coût unitaire total) à 45 dollars par baril en moyenne, l’envol des prix internationaux de l’or noir se traduit immédiatement par celui des profits. Pour chaque augmentation de 10 dollars du baril au-delà de 40 dollars, TotalEnergie génère près de 3 milliards de cash supplémentaires.