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"On surveille notre parole" : après la nuit d’émeutes urbaines, la majorité tétanisée
©Amaury Cornu / Hans Lucas via AFP

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"On surveille notre parole" : après la nuit d’émeutes urbaines, la majorité tétanisée

Zone de turbulences

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Angoissés par l’engrenage de violence qui s’empare des banlieues après la potentielle bavure policière de Nanterre, les députés macronistes se veulent prudents. Et sont conscients des grilles de lecture qui s’opposent au sein de la majorité.

Un poids lourd de la Macronie à l’Assemblée nationale nous le dit assez franchement : « Je suis très inquiet. On voit des phénomènes de violence qui rappellent 2005. Je ne sais pas jusqu’où ça peut aller. » Une allusion à la nuit d’émeutes urbaines qui vient de s’écouler dans de nombreuses villes de métropole. Un rien naïf, au vu de la situation enkystée de nos banlieues depuis une vingtaine d’années, le propos n’en demeure pas moins sincère. Et se double d’un aveu de quasi-tétanie de la coalition présidentielle. Depuis la mort de Nahel, cet adolescent de 17 ans tué par un policier de Nanterre à la suite d’un refus d’obtempérer, « il n’y a eu aucune communication entre les membres de la majorité », s’étonne notre député.

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Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne