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Politique Gauche
On n’a pas, ici, affaire à la construction d’une stratégie pour bâtir un vote communautaire d’ampleur nationale, comme semblent la déployer Jean-Luc Mélenchon et ses proches. Mais plutôt à des combines sordides visant, pour un maire sortant, à préserver son hégémonie en s’appuyant sur le tissu ethnico-religieux de sa ville.
On n’a pas, ici, affaire à la construction d’une stratégie pour bâtir un vote communautaire d’ampleur nationale, comme semblent la déployer Jean-Luc Mélenchon et ses proches. Mais plutôt à des combines sordides visant, pour un maire sortant, à préserver son hégémonie en s’appuyant sur le tissu ethnico-religieux de sa ville.
Vincent Isore / IP3 / Maxppp

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Banlieue rouge : comment l'âge d'or du socialisme municipal a été détruit par le clientélisme

Époque révolue

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Loin des clins d’œil communautaristes de LFI, communisme et socialisme municipal ont avant tout été synonymes de conquêtes sociales pour les habitants des périphéries métropolitaines. Mais, pour conserver certains fiefs banlieusards, PCF et PS n’ont pas lésiné sur les pratiques clientélistes les plus douteuses.

Banlieue rouge n’est pas qu’une chanson de Renaud, c’est aussi un mythe politique, décrit en ces termes par le romancier Didier Daeninckx dans son essai Municipales. Banlieue naufragée (Tracts Gallimard, 2020) : « Dans des dizaines de municipalités ouvrières, les écoles se mirent à sortir de terre tandis qu’on dotait les lotissements boueux de trottoirs, de réseaux d’assainissement, qu’on lançait d’ambitieux programmes de rénovation urbaine, qu’on créait des offices du sport ou de la culture, des “patronages laïques”, des cantines souvent gratuites, des centres de santé, des vestiaires pour habiller une enfance en lambeaux, des colonies de vacances pour élargir les horizons […]. Plus tard ce furent des théâtres, des cinémas d’art et d’essai, des médiathèques. »

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Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne