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Céréaliers, FNSEA, nappes phréatiques : le vrai du faux sur les bassines de Sainte-Soline
Des activistes à Sainte-Soline manifestant contre le projet de bassine
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Céréaliers, FNSEA, nappes phréatiques : le vrai du faux sur les bassines de Sainte-Soline

On nous bassine

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Depuis ce week-end, l’emballement autour du projet de retenue d'eau à Sainte-Soline charrie son lot de fantasmes. De part et d’autre, groupuscules écolos et décroissants ou lobbies affiliés à la FNSEA, on campe sur ses arguments. Marianne fait le point sur les principales controverses.

Ce projet oppose-t-il les « petits » agriculteurs aux « gros » céréaliers ?

Du côté de la Confédération paysanne, traditionnellement opposée à la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles), les bassines de Sainte-Soline (Deux-Sèvres), théâtre d'affrontement entre militants écologistes et forces de l'ordre le week-end dernier, ne bénéficieront qu’aux gros consommateurs d’eau… et donc uniquement aux plus gros exploitants céréaliers ou « agro-managers » dans le jargon militant. Un scandale selon eux, alors que les raccordements sont financés à 70 % par l'État et à 30 % par l'ensemble des adhérents de la Coopérative locale de l'eau, qui consomment tous plus de 1 000 m3 par an. Selon la Confédération paysanne, il ne serait pas avantageux de raccorder les plus petits consommateurs (entre 2 500 m3 et 10 000 m3 ​d’eau par an) compte tenu du prix et de leurs rendements moins élevés. Ces derniers s'estiment donc perdants.

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Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne