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Pécresse, Hidalgo, Jadot… Pas que Macron soit génial mais ses opposants sont nuls
Le président a aussi largement bénéficié de l’aveuglement de ses adversaires.
SIPA/AFP/MAXPPP

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Pécresse, Hidalgo, Jadot… Pas que Macron soit génial mais ses opposants sont nuls

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Depuis le début du quinquennat, le chef de l’État profite de la faiblesse et de l’aveuglement de ses adversaires, et puise son carburant électoral dans les crises qui se succèdent. Jusqu’à quand ?

Il faut écouter ces deux responsables politiques de premier plan, l’un républicain, l’autre socialiste, raconter ce quinquennat. « La première année, c’était vraiment extraordinaire. Emmanuel Macron réussissait tout commence, avec un brin de nostalgie, l’élu de droite, aujourd’hui au cœur de la campagne de Valérie Pécresse. Le Louvre, alors qu’il fallait resacraliser la fonction présidentielle abîmée par François Hollande, la loi Travail, la suppression de l’ISF, tout était parfait jusqu’à l’affaire Benalla. » L’élu PS, l’un des proches soutiens d’Anne Hidalgo, poursuit : « Macron a beaucoup de défauts mais il a eu l’intelligence de terminer son quinquennat par des décisions ou des réformes qui plaisent aux socialistes qu’il s’agisse du “quoi qu’il en coûte” ou du reste à charge zéro. Alors que François Hollande a achevé le sien avec la loi Travail et la déchéance de nationalité. Il n’avait pas compris que ce que les électeurs de gauche réclament avant tout, c’est le respect des valeurs, ils s’en fichent de l’efficacité. »

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Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne