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Mise en ligne le 11 avril dernier sur Netflix, la série britannique « Mon petit renne » s’est hissée en tête des classements mondiaux du réseau.
Mise en ligne le 11 avril dernier sur Netflix, la série britannique « Mon petit renne » s’est hissée en tête des classements mondiaux du réseau.
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Chérie, j’ai rétréci les saisons ! Budget, surconsommation : mais d'où vient cette mode des mini-séries ?

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Fini les sagas s’étendant sur des années à coups de dizaines d’épisodes. Depuis un septennat prospèrent les mini-séries, ne comptant souvent qu’une seule saison. Illustration ce mois-ci avec le carton de « Mon petit renne » sur Netflix.

Sept mini-épisodes de trente minutes en moyenne mais un giga-carton. Mise en ligne le 11 avril dernier sur Netflix, la série britannique « Mon petit renne » s’est hissée en tête des classements mondiaux du réseau. Numéro 1 dans 19 pays – dont la France, la Croatie, l’Estonie, l’Irlande, le Portugal, l’Afrique du Sud… – le thriller psychologique a cumulé 10,4 millions d’heures de visionnage en une semaine.

Ce Rangifer tarandus (pour les non-zoologues, il s’agit du nom latin du renne) sur le harcèlement d’un barman par une timbrée, n’est pas une exception, loin de là. Il est le plus cornu représentant d’une tendance majeure. En Europe, les formats de moins de 13 épisodes représentent aujourd’hui plus de la moitié des séries produites (en hausse de 105 % par rapport à 2015). En 2021, l’Observatoire européen de l’audiovisuel en comptabilisait 739, contre 701 l’année d’avant et 419 en 2015. La durée des épisodes réduit également : 40,2 minutes en moyenne, soit sept de moins qu’en 2016.

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Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne