Laissons les esprits chagrins prétendre, en maugréant, que le football est l’opium des temps modernes et qu’il est là pour nous détourner des « vrais problèmes », estime Jacques Julliard qui fait le bilan d'un mois de Coupe du monde de football.
Ne rougissons pas de notre plaisir : nous nous sommes bien amusés tout au long de cette Coupe du monde de football. Et laissons les esprits chagrins prétendre, en maugréant, que le football est l’opium des temps modernes et qu’il est là pour nous détourner des « vrais problèmes ». Quelle sottise ! Plus nous avons de « vrais problèmes », plus nous avons besoin de divertissement pour les supporter. Hold-up ou coup de dés ? Je m’empresse de le dire d’emblée, afin de ne pas passer pour mauvais perdant : si la France l’avait emporté dimanche contre l’Argentine, en finale, il aurait fallu parler de hold-up, tant, pendant soixante-dix minutes, la supériorité des Argentins a été écrasante.