"Rien ne m’avait préparée à l’entrée en scène d’une miss Révolution, modeuse et poseuse", écrit Caroline Fourest au sujet de la militante Lauren Bastide.
Le féminisme est enfin à la mode. Des générations de parias et de sorcières en soient louées. Mais ce triomphe a un prix : subir une collection d’influenceuses carriéristes qui prennent le féminisme pour un sac à main branché.
C’est la première pensée qui m’est venue en croisant Lauren Bastide : « Tout ça pour ça ! » Je venais sur le plateau de « C l’hebdo » pour parler de l’ouverture du procès des assassins de Charlie. Elle nous rejoignait pour promouvoir son livre sur le féminisme. Un échange furtif, pénible, finalement coupé au montage. À mon grand regret. Il en disait long sur la bêtise du néoféminisme intersectionnel.