Fondées il y a à peine sept ans, les éditions de l'Observatoire sont aujourd’hui en pleine lumière : un de leurs auteurs, le philosophe Gaspard Koenig, est l’heureux lauréat du Prix Interallié avec « Humus », roman qui figurait aussi sur les dernières sélections des Prix Goncourt, Goncourt des lycéens et du Renaudot. Comment cette jeune maison a-t-elle réussi à se faire un nom dans la cour des grands ? Retour sur une jolie « success story » éditoriale.
À l’origine de la percée des éditions de l’Observatoire dans le domaine de la littérature, on trouve un nom, celui de Muriel Beyer, qui fut durant vingt ans l’incontournable directrice éditoriale des éditions Plon, une passion, celle du roman, et une volonté à toute épreuve de compter parmi les grands éditeurs parisiens. Pas une rentrée, désormais, sans que la jeune maison ne place des titres sur les listes des principaux prix littéraires. Comment a-t-elle réussi son pari ?
En décembre 2016, Muriel Beyer décide de suivre Denis Kessler, ancien vice-président du Medef, dans l’aventure d’Humensis , groupe né de la fusion des PUF et de Belin, pour créer sa propre structure. Et si l’Observatoire fait alors figure de petit nouveau, Beyer est loin d’être novice et embarque avec elle, depuis Plon, l’ensemble de ses auteurs essais et documents.